Burundi
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Cibitoke/Rugombo : les résidents des sites de Kamakara et Karurama dans la détresse

Les habitants de ces sites sont composés par des rapatriés burundais rentrés de la Tanzanie, du Rwanda et de la RD Congo. Sans terre, ils mènent une vie de misère et leurs enfants ne vont pas à l’école.

La plupart des gens qui habitent dans ces deux sites sont des femmes et des enfants. Ils sont pour le moment sans assistance. Selon un des chefs de ces sites, le ministère de la Solidarité leur fournissait parfois des vivres et de non-vivres, il y a 12 ans. Durant toute cette période, d’après ses dires, les habitants de ces sites sont sans assistance. Toutes les maisons sont dans un état déplorable et le risque d’écroulement est grand. Ces habitants lancent des cris d’alarme à tout bienfaiteur pour leur venir en aide. « Au paravent, certaines organisations caritatives nous avaient accordés même du petit bétail mais pour le moment, nous sommes sans aucun appui », lance une jeune maman avec un nourrisson sur le dos.

Abondant dans le même sens, un des habitants de ce site rentré de la Tanzanie au début des années 2000 demande l’intervention des instances étatiques et privées. « Nous risquons de mourir de faim car la nourriture manque cruellement et certains enfants présentent déjà des signes de malnutrition ».

Des terres pour les activités agro-pastorales

Suite à cet état de pauvreté, certains habitants ont commencé à vendre leurs maisons en partie ou totalement. Ils n’hésitent pas de vendre les tôles pour une somme très dérisoire avant de prendre le chemin de l’exil vers les camps de réfugiés burundais situés chez notre grand voisin de l’Ouest, la RD Congo.

Les résidents de ces sites interrogés expriment leur désir d’avoir des terrains où ils peuvent s’atteler aux activités agro-pastorales.
Une des autorités communales contactée indique que l’administration craint de livrer des certificats de possession de parcelle aux résidents de ces sites car, dans un récent passé, les terres octroyées par l’Etat ont été par après vendues par les nouveaux acquéreurs.

Toutefois, en attendant que cette question d’attribution définitive des parcelles soit vidée, cette autorité conseille aux occupants de ce sites de pratiquer d’autres métiers tels que le petit commerce et surtout de faire scolariser leurs enfants.