Burundi
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L’ex-Premier ministre AG Bunyoni n’est pas en cavale mais aux arrêts

C’est officiel, sur son compte, la CNIDH, la Commission nationale indépendante des droits de l’homme affirme avoir effectué ce samedi 22 avril, « une visite pour s’entretenir avec le Général de Police Alain Guillaume Bunyoni ».

Il s’agit-là d’une deuxième communication officielle après celle de ce mercredi 19 avril faite par le ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique qui a laissé des zones d’ombre sur ce qu’il faut désormais appeler ’’Affaire Bunyoni’’.

« C’est vrai, nous avons mené une fouille perquisition au domicile du Général de Police Alain Guillaume Bunyoni. J’ignore les mobiles derrière cette fouille. Le Parquet général de la République a voulu l’interroger, mais on ne l’a pas encore trouvé », a fait savoir le ministre Martin Ninteretse.

La CNIDH vient de lever toute équivoque, l’ex-Premier ministre a été mis aux arrêts dans un lieu que cette commission n’a pas précisé : « Il se porte bien. Il n’a subi aucun acte de torture ou tout autre abus, depuis son arrestation. Sa famille en a été informée. Le processus suit son cours normal », a-t-elle tenu à préciser sur son compte Twitter.

<blockquote class= »twitter-tweet »><p lang= »fr » dir= »ltr »>L&#39;<a href= »https://twitter.com/CNIDH_Bdi?ref_src=twsrc%5Etfw »>@CNIDH_Bdi</a> a effectué, ce 22/4/2023, une visite pour s&#39;entretenir avec le Général Alain Guillaume Bunyoni. Il se porte bien. Il n&#39;a subi aucun acte de torture ou tout autre abus, depuis son arrestation. Sa famille en a été informée. Le processus suit son cours normal.</p>&mdash; CNIDH-Burundi (@CNIDH_Bdi) <a href= »https://twitter.com/CNIDH_Bdi/status/1649777889095610372?ref_src=twsrc%5Etfw »>April 22, 2023</a></blockquote> <script async src= »https://platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>

Après des perquisitions menées dans la matinée de lundi 17 avril par des policiers et des agents du SNR, le service national des renseignements, aux résidences de l’ex-Premier ministre, Alain Guillaume Bunyoni, tombé en disgrâce, il a fallu attendre deux jours pour une communication officielle sur ces fouilles.