Burundi
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RDC/Sud-Kivu : Plus de 300 morts suite aux inondations à Kalehe

Les conséquences des inondations de ce 4 mai à Kalehe sont de plus en plus alarmantes et le bilan ne cesse de s’alourdir. Selon la société civile locale, 351 corps ont déjà été repêchés dans les villages Nyamukubi et Bushushu, écrit Actualité.CD.

Les chiffres confirmés par d’autres organisations du territoire de Kalehe ajoutent que plusieurs corps flottent toujours sur les eaux. La société civile indique que le nombre des disparus est estimé à 4 393 personnes.

Selon Actualité.CD, les familles sinistrées n’ont pas encore reçu l’assistance. Une délégation dépêchée de Kinshasa est arrivée ce 7 mai à Bukavu pour appuyer les autorités provinciales à gérer la catastrophe.

Plus de deux cents corps ont été inhumés samedi 6 mai à Bushushu et Nyamukubi après les inondations meurtrières qui ont touché la région de Kalehe au Sud-Kivu. Des villages entiers ont été décimés et plusieurs infrastructures ont été détruites par la boue et les pierres emmenées par les rivières lors des pluies diluviennes de ce 4 mai, écrit la radio Okapi.

« Nous avons entamé, ce 6 mai, l’enterrement des corps qui ont été retrouvés parce que le nombre des corps encore en disparition est plus grand que les corps que nous venons d’enterrer. Nous avons enterré plus de deux cents corps, et il y a encore des cas graves de blessés encore à l’hôpital », a fait savoir Archimède Karebwa, administrateur du territoire de Kalehe. Il appelle le gouvernement central et d’autres humanitaires à intervenir.

L’administrateur de Kalehe dit avoir reçu la première assistance du gouvernement provincial tel que l’avait promis le gouverneur lors de son passage vendredi 5 mai.

Le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabije, a annoncé que son gouvernement prend en charge les frais funéraires pour l’inhumation des morts. Les blessés sont également pris en charge à l’hôpital général d’Ihusi et les cas graves ont été transférés à Bukavu.

Le porte-parole du gouvernement central, Patrick Muyaya, a annoncé que le Conseil des ministres avait décidé, ce 5 mai, d’envoyer une délégation au Sud-Kivu pour appuyer le gouvernement provincial dans la prise en charge des sinistrés.

Selon la radio Okapi, le gouvernement a décrété un deuil national lundi 08 mai prochain sur toute l’étendue du territoire national à la suite du décès de centaines de personnes dans les inondations à Kalehe.

Rwanda : 130 morts et plus de 5 000 maisons détruites suite aux inondations

Des maisons détruites par des inondations au Rwanda

Au total, 130 personnes ont perdu la vie dans les provinces de l’Ouest, du Nord et du Sud, après que des pluies diluviennes aient provoqué des inondations et des éboulements dans la nuit du 2 mai au 3 mai. Les districts touchés sont Nyabihu, Rubavu, Karongi, Rutsiro, Gakenke, Burera, Musanze Ngororero et Nyamagabe dans ces trois provinces, confie The New Times.

Le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais, Alain Mukuralinda, a déclaré à la radio nationale qu’au moins 5 147 maisons ont été emportées, la majorité étant située dans le district de Rubavu : « 2 500 maisons sont également en mauvais état. Nous sommes en train de relocaliser les propriétaires ». Il exhorte les citoyens à rester calmes alors que le gouvernement continue d’intervenir.

Le ministère chargé de la Gestion des urgences (MINEMA) a annoncé qu’il réinstallerait 9 231 personnes actuellement sans abri après avoir été déplacées par les inondations et les glissements de terrain.

« Au bout de deux ou trois mois, les personnes déplacées seront informées des zones de sécurité où elles peuvent vivre. Nous devons catégoriser les ménages touchés afin d’identifier ceux qui ont besoin d’un soutien au logement. Ceux qui sont financièrement capables seront relogés dans des zones sûres où ils pourront construire leurs propres maisons, tandis que les plus vulnérables seront soutenus », a rassuré Marie Solange Kayisire, ministre chargée de la Gestion des urgences.

Selon The East African, les sinistrés ont reçu des vivres et non-vivres tels que des tentes, des couvertures, de la nourriture et des ustensiles ménagers de base. Certaines personnes ont également été hébergées dans des zones sûres telles que des églises et des écoles.

« Mes plus sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes des glissements de terrain et des inondations qui se sont produits dans les provinces de l’Ouest, du Nord et du Sud. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour remédier à cette situation difficile », a écrit Paul Kagame, président du Rwanda, sur Twitter.

Les inondations et les glissements de terrain déclenchés par des fortes pluies ont coûté la vie à plus de 600 personnes au Rwanda depuis 2018. Environ 30 600 maisons et plus de 35 940 hectares de cultures ont été détruits, selon les données fournies par le ministère en charge de la Gestion des urgences.

Selon The East African, en Ouganda voisin près de la frontière avec le Rwanda, six personnes sont mortes dans la nuit de ce 3 mai dans le sud-ouest du district de Kisoro, après que de fortes précipitations se soient abattues sur cette région.

Soudan du sud : Salva Kiir choisi comme médiateur dans la crise au Soudan voisin

Les généraux soudanais en guerre sont prêts à tenir des pourparlers dans un lieu à convenir, selon le président du Soudan du Sud Salva Kiir, qui est choisi comme principal médiateur sur le conflit pour le bloc régional, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), écrit The East African.

Le président Kiir a fait savoir, ce 2 mai, avoir eu des conversations téléphoniques séparées avec le chef des forces armées soudanaises, Abdel Fattah al-Burhan, et son rival, Mohammed Hamdani Daglo « Hemedti », qui ont accepté d’envoyer des représentants pour des pourparlers dans un lieu à convenir.
« Les deux principaux rivaux se sont mis d’accord sur une trêve de sept jours du 4 au 11 mai. Ils ont également convenu de nommer leurs représentants aux pourparlers », a fait savoir le ministère sud-soudanais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dans un communiqué.

Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), plus de 800 mille personnes se sont déplacées vers les pays voisins, ce qui en fait l’une des situations humanitaires les plus critiques dans la corne de l’Afrique.

Selon The East African, au moins 520 personnes sont mortes dans les violences alors que des lieux importants comme des hôpitaux ont également été bombardées à Khartoum.

Le Soudan du Sud travaille avec des pays de la région, notamment le Kenya, l’Egypte et l’Ouganda, ainsi qu’avec des partenaires internationaux du Soudan comme le Canada et le Royaume-Uni sur les questions relatives au cessez-le-feu et à la situation humanitaire.

Kenya : Retour sur la mort des centaines d’adeptes d’une église

Exhumation des corps des adeptes d’une église kényane dans des fosses communes dans la forêt de Shakahola au Kenya

Le chef d’une église au Kenya, Paul Mackenzie, vivait avec des centaines d’adeptes dans des maisons faites de feuilles de polyéthylène et de chaume dans une forêt isolé qu’il a divisé en zones portant des noms bibliques comme Jérusalem et la Judée, selon des proches de ses adeptes.

Selon The East African, il leur a enseigné que la fin du monde arriverait le 15 avril dernier et que Satan régnerait pendant 1 000 ans. Il leur a demandé de mourir de faim afin qu’ils puissent rencontrer Jésus au ciel avant cette date.

« J’ai entendu la voix du Christ me disant que le travail qu’il m’a confié pour prêcher les messages de la fin des temps pendant neuf ans est terminé. J’ai suivi la voix me disant que j’avais fini le travail », a déclaré Mackenzie dans une vidéo publiée sur YouTube en mars dernier.

Quelques semaines plus tard, son église est devenue le centre de l’horreur nationale avec la découverte en avril dernier de plus de 100 corps, pour la plupart des enfants, dans des fosses communes dans la forêt de Shakahola, dans le sud-est du Kenya, qui abrite son église Good News International.

Il leur a interdit d’envoyer leurs enfants à l’école et d’aller à l’hôpital lorsqu’ils étaient malades, qualifiant ces institutions de sataniques. Les femmes avaient pour ordre de se couper les cheveux et d’éviter le maquillage.

Le président kényan William Ruto a ordonné la mise en place d’une commission d’enquête judiciaire pour établir pourquoi les activités présumées de ce pasteur n’avaient pas été détectées plus tôt.

Selon Nation, des autopsies sur les corps exhumés sont en train d’être faites pour identifier les causes de ces décès massifs. Les traumatismes et la faim restent une caractéristique commune aux victimes du massacre de Shakahola.

Paul Mackenzie, 50 ans, est en garde à vue et n’a pas encore été tenu de plaider contre toute accusation liée aux fosses communes qui sont toujours en cours d’exhumation. Deux avocats agissant pour lui ont refusé de commenter.