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À la une ce jeudi 29 septembre...

Mouvement de grève à l'appel de plusieurs organisations, Borne reçue par Scholz, Macron réunit les élus concernés par les jeux... Toute l'actualité du jour.

Par LePoint.fr (avec AFP)
Elisabeth Borne sera recue jeudi par Olaf Scholz.
Elisabeth Borne sera reçue jeudi par Olaf Scholz. © XOSE BOUZAS / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Publié le 28/09/2022 à 23h41

Temps de lecture : 3 min

Élisabeth Borne reçue par le chancelier allemand Scholz. La Première ministre Élisabeth Borne effectuera son premier déplacement à l'étranger jeudi 29 septembre en Allemagne, où elle sera reçue par le chancelier Olaf Scholz. Le chancelier allemand accueillera la cheffe du gouvernement français à la chancellerie à Berlin, où les deux dirigeants tiendront ensuite une conférence de presse commune. Élisabeth Borne et Olaf Scholz échangeront « sur l'agenda bilatéral, en amont du prochain conseil des ministres franco-allemand » prévu en France fin octobre, et sur « le suivi des engagements conjoints dans un cadre européen, notamment en matière de coopération énergétique », a précisé Matignon.

Rentrée sociale. « Augmenter les salaires, pas l'âge de la retraite » : la CGT, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse appellent jeudi à une journée de grève et de manifestation, une « première étape » en attendant d'autres mobilisations. Au moins 200 lieux de rassemblement sont prévus partout en France pour cette première journée de mobilisation interprofessionnelle depuis la rentrée, affirme Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT. La CGT et Solidaires avaient annoncé cette date de mobilisation avant les vacances, bientôt rejoints par la FSU et un aréopage de partis de gauche et d'associations. Au mot d'ordre initial réclamant une hausse des salaires, des pensions, des bourses et des minima sociaux face à une inflation inédite (+5,9 % en août), s'est ajouté le dossier des retraites, que l'exécutif est déterminé à faire avancer tambour battant.

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JO de Paris 2024. Le président Emmanuel Macron réunira jeudi les principaux ministres et élus locaux concernés par l'organisation des Jeux olympiques de 2024, dont la maire de Paris Anne Hidalgo et la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, qui avaient déploré de ne pas être conviées à une précédente réunion. Pour ce Conseil olympique et paralympique qui se tiendra à l'Elysée, le chef de l'Etat sera entouré de la Première ministre Élisabeth Borne, des ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin, des Sports Amélie Oudéa-Castéra et des Transports Clément Beaune, mais aussi du délégué interministériel (Dijop) Michel Cadot, des préfets Marc Guillaume et Laurent Nunez et du directeur général de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) Nicolas Ferrand.

Rwanda. Petit commerçant ambulant devenu un des plus riches hommes d'affaires du Rwanda, Félicien Kabuga est accusé par la justice internationale, qui le juge à La Haye à partir de jeudi, d'avoir mis sa fortune et ses réseaux au service du génocide de 1994. Son argent et son entregent lui ont ensuite permis d'échapper pendant plus de 20 ans à la justice avant d'être arrêté le 16 mai 2020 en France, ultime étape d'une cavale qui l'avait également mené en Suisse, au Zaïre (aujourd'hui RD Congo) et au Kenya. Arrêté en banlieue parisienne alors que de nombreux proches le disaient mort depuis des années, Félicien Kabuga est notamment accusé d'avoir participé à la création des milices hutu Interahamwe, principaux bras armés du génocide qui a fait plus de 800.000 morts entre avril et juillet 1994 selon l'ONU, essentiellement au sein de la minorité tutsi. Aujourd'hui âgé de 87 ans, il est considéré comme un des financiers du régime génocidaire. Il est jugé à La Haye notamment pour « génocide », « incitation directe et publique à commettre le génocide » et « crimes contre l'humanité (persécutions et extermination) ».

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