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106 Euro Brutto méi an der Pai 2023: Gehälteraccord beim Staat ënnerschriwwen

Um Freideg am Nomëtteg gouf en Gehälteraccord an der Fonction Publique tëscht der Regierung an der CGFP ënnerschriwwen.

Et ware Verhandlungen a schwieregen Zäiten, ma d'Gespréicher u sech wieren awer an enger gudder Atmosphär verlaf, sot de Minister fir d’Fonction publique, de Marc Hansen, bei der Presentatioun vum Gehälteraccord am ëffentlechen Déngscht.

PDF: Accord salarial version finale 20221209

Déi ronn 34.500 Leit, déi beim Staat schaffen, kréie vum 1. Januar 2023 un eng Punktwäerterhéijung vu fënnef Prozent op deenen éischten 100 Punkten. Dat entsprécht 106 Euro Brutto. Déi Reegelung leeft bis den 31. Dezember d’nächst Joer.

Vum 1. Januar 2024  gëtt et dann eng linear Erhéijung vum Punktwäert vun 1,95 Prozent.

De finanziellen Impakt fir de Staatsbudget läit fir d’Joer 2023 bei ronn 50 Milliounen Euro a fir 2024 bei 80 Milliounen Euro. Déi ganz Masse salariale läit an deenen zwee Joer zesumme bei 3,5 bis 4 Milliarden Euro.

Den Accord ëmfaasst am Ganzen 11 Mesuren. Sou gëtt beispillsweis de Bewäertungssystem, deen der CGFP zanter senger Aféierung am Joer 2015 een Dar am A war, bis op e puer Ausnamen ofgeschaaft. Dat obwuel et vum Marc Hansen bis elo geheescht hat, datt de System fir d’ éischt mol analyséiert sollt ginn.

Zudeem soll d’Zuel vu Persounen, déi ee Chefposte bekleeden an dofir eng speziell Primm kréien, vu 15 op 30 Prozent verduebelt ginn.

Diplomer wéi de BTS oder de Meeschterbréif sollen opgewäert ginn. Och d’Reegelung fir den Ëmgank mat Salariéen, déi länger krankgeschriwwe sinn, soll um Niveau vun den Employéen nach eng Kéier op de Leescht geholl ginn.

Net méi spéit wéi e Méindeg kënnt och d'Conférence des Comités vun der CGFP beieneen.

Kuerzfristeg gouf och fir de fréie Mëtteg  d’Conférence des Comités restreintes vun der CGFP beieneen geruff – dat mat just engem Punkt iwwer deen diskutéiert gëtt: «Accord salarial: présentation pour accord».

D'Schreiwes aus dem Ministère


Communiqué par : ministère de la Fonction publique

Le ministre de la Fonction publique, Marc Hansen, et la Confédération générale de la fonction publique (CGFP), représentée par son secrétaire général, Steve Heiliger, ont présenté aujourd'hui un nouvel accord salarial, valable pour les 2 ans à venir.

En raison du contexte économique imprévisible, les négociations se sont déroulées dans un esprit de prudence vis-à-vis des dépenses de l'État qui, également au niveau budgétaire, devra certainement faire face à divers défis dans les mois et années à venir.

Cette conscience a permis des réflexions sur un modèle innovant qui a trouvé en fin de compte son entrée dans l'accord salarial. Il s'agit d'un modèle d'augmentation temporaire du point indiciaire qui vise à favoriser surtout les rémunérations les moins élevées auprès de l'État. Au lieu d'appliquer exclusivement des augmentations linéaires du point indiciaire qui font profiter le plus les agents touchant les rémunérations les plus élevées, le ministre de la Fonction publique a proposé d'augmenter d'un pourcentage conséquent la partie basse du traitement des agents, à savoir une augmentation de 5% sur les premiers 100 points indiciaires. Ceci est une mesure particulièrement sociale et a pour effet que les agents touchant une rémunération moins élevée profitent d'une augmentation proportionnellement plus élevée.

Cette nouvelle approche sera appliquée lors de la première année de l'accord, à savoir à partir du 1er janvier 2023 pour une durée de 12 mois. Concrètement, l'augmentation de 5% sur les 100 premiers points indiciaires correspond sur le montant de 2.120 euros à un supplément de la rémunération brute de 106 euros, ce qui constitue par exemple une progression de +1,67% pour un agent gagnant 300 points indiciaires (6.360 euros), mais seulement +1% pour un agent avec un traitement de 500 points (10.600 euros).

Lors de la présentation de l'accord, le ministre de la Fonction publique, Marc Hansen, s'est montré particulièrement satisfait de l'introduction de cette mesure sélective et temporaire: «Les agents à faible revenu, touchés le plus par l'inflation, sont compensés prioritairement par cet accord salarial. Par ce nouveau modèle d'ajustement des traitements en temps de crise, l'État employeur démontre qu'il joue son rôle de précurseur en soutenant les revenus modérés dans cette période difficile.»

Pour la seconde année, les parties se sont entendues sur une augmentation linéaire de la valeur du point indiciaire de 1,95%.

Le nouvel accord prévoit en plus que le système d'appréciation sera aboli avec effet au 1er janvier 2023, à l'exception des fonctionnaires stagiaires et des employés de l'État en période d'initiation. Dans le cadre de la gestion par objectifs, les entretiens individuels entre les agents et leur supérieur hiérarchique seront organisés chaque année.

En outre, il a été retenu que dans les groupes de traitement et d'indemnité B1, une prime de brevet de maîtrise et une prime de brevet de technicien supérieur (BTS) sera introduite avec effet à partir du 1er juillet 2023. Cette initiative, d'honorer spécifiquement ces diplômes, constitue une véritable première.

À part les points précités, il a en plus été convenu qu'à partir du 1er juillet 2023 les majorations d'échelon pour postes à responsabilités particulières seront augmentées, que le pourcentage limite de ces majorations d'échelon sera augmenté, que la durée du mécanisme temporaire de changement de groupe de traitement ou d'indemnité, communément appelé «voie expresse», est prolongée et que la protection des fonctionnaires et employés de l'État en cas de maladie de longue durée sera analysée dans le cadre d'un groupe de travail. Finalement, les parties se sont également entendues afin d'échanger sur le sujet de la liberté syndicale.