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[Basket] Flammang, comme une évidence

Christophe Flammang (à d.), ici aux côtés de Doug Marty quand le Sparta remportait la Coupe.

APRÈS LA 11e JOURNÉE EN LBBL Pour remplacer Chris Wulff, le Sparta a fait appel à Christophe Flammang, un pur produit bertrangeois.

Le Sparta traverse une passe très compliquée. Restant sur cinq défaites lors des six dernières rencontres, Chris Wulff, afin de créer un électrochoc, a décidé de démissionner. Dans la foulée, son assistant coach Christophe Donnersbach a fait de même.

Et le club avait indiqué se mettre en quête d’un nouvel homme à installer sur le banc. Et ça n’a pas traîné, puisque dès hier, Romain Hoffmann, le président, annonçait le nom du successeur de Chris Wulff sur le banc. Et c’est un autre Chris : Christophe Flammang.

Une solution qui sonne comme une évidence. En effet, on peut dire que le sang du Sparta coule dans les veines du nouveau technicien bertrangeois : «Le Sparta, c’est mon club. Depuis quasiment toujours», indique-t-il. «J’ai commencé en 2000 en étant entraîneur des jeunes pendant huit ans. Ensuite, j’ai été assistant de Philippe Giberti, Doug Marty et Olaf Stolz. On a gagné le titre en 2008, la Coupe en 2010. Et en même temps, j’étais coach chez les cadets. J’ai eu des joueurs comme René Wolzfeld, Xavier Engel ou encore Tim Kauffmann.»

Il rejoindra ensuite Bascharage pendant trois ans : «On a repris l’équipe, qui était dernière de N2, avec Dimitri Jorssen. Et on a construit quelque chose d’intéressant avec d’anciens jeunes qui ne jouaient pas. C’était une chouette expérience.»

Mais le cœur a ses raisons que la raison ignore. Et après cette infidélité à son club de toujours, il est revenu à Bertrange : «J’ai fait un peu tout. J’étais notamment directeur sportif chez les jeunes.»

Parti cet été vivre une nouvelle expérience à Bamberg, où il travaillait notamment dans l’académie, il vient à peine de rentrer pour des raisons personnelles. Et alors qu’il pensait attendre tranquillement la fin de son congé sans solde pour reprendre son poste d’instituteur, les choses se sont quelque peu précipitées : «Je planifiais deux mois relax avant de reprendre. Samedi, j’étais au match de Contern et le président m’a demandé si on pouvait se rencontrer dimanche. Là, j’ai compris qu’il se passait quelque chose.»

Il n’hésite pas longtemps avant de donner son accord. Il faut dire que Christophe Flammang arrive en terrain connu : «Il y a beaucoup de travail. Mais je retrouve des joueurs que j’ai pratiquement déjà tous coachés. La plupart sont des jeunes que j’ai formés depuis les minis. Victor (Stein) et Yannick (Verbeelen) ne jouaient pas beaucoup avec Philippe Giberti, mais ils jouaient beaucoup chez les seniors B avec moi. Quant à Mike (Feipel), je l’ai eu à Bascharage chez les scolaires. Et c’est moi qui l’ai convaincu de rejoindre le Sparta.»

Ses anciens et donc futurs joueurs partagent tous le même avis : «Christophe, c’est la meilleure solution. Il connaît parfaitement le club et les joueurs.»

Poursuivre le travail de Chris Wulff

Et Christophe Flammang a beaucoup travaillé avec Chris Wulff, à qui il tient à rendre hommage : «Je pense que le comité m’a choisi, car c’était la solution la plus logique pour continuer le développement du concept mis au point par Chris. Il a fait un travail énorme pour mettre en place une philosophie de jeu qui soit la même des scolaires jusqu’aux seniors. C’est grâce à lui que nous avons un cadre avec beaucoup de jeunes qui savent comment jouer.»

Il récupère un groupe dont il a suivi avec précision toutes les péripéties (changements d’Américains à répétition, joueurs blessés, cas de covid…). Et dresse le bilan de la situation :

«Lors du dernier match, on est plus fort que Contern, mais leur Américain met quelques paniers dans des moments-clés de la rencontre. Et en prolongations, l’équipe manquait de confiance en elle. Contre la Résidence, on a joué sans Américain, avec une équipe de cadets. Contre Gréngewald, on perd le match d’un point. Une rencontre où aucune des deux équipes n’a été bonne. Mais si on joue normalement, on le gagne.»

Et d’ajouter : «Je vois qu’il y a énormément de potentiel. Mais beaucoup à travailler. Notamment mentalement. Je crois en eux!»

Le premier objectif sera d’assurer une place en play-offs pour une équipe actuellement neuvième, à un point de l’objectif : «On va y aller step by step. Comme le président l’a dit : on a changé les Américains et le coach. Maintenant, c’est aux joueurs de donner le maximum.» Le nouveau technicien a fait son premier speech hier.

Au programme : motivation, encouragement et solidarité. Sur le papier, ses débuts devraient se faire en douceur. Le Sparta se déplace en effet à Soleuvre, dimanche. L’occasion de mettre en place des premières choses. Car d’ici la trêve de Noël, il y aura ensuite la réception du Basket Esch, puis un déplacement à Larochette face à l’Arantia pour finir l’année. Tout va s’enchaîner très vite !