Auteur d'un doublé en première pếriode, Elias Filet (deuxième en partant de la gauche) avait mis le Progrès sur de bons rails (Photo Jean-Jacques Patricola).
Après avoir dilapidé son avance de deux buts à la pause, le Progrès a fini par venir à bout d’un Fola qui n’a pas démérité (3-2) mais reste relégable.
Ils pensaient sans doute avoir fait le plus dur au repos, mais les Niederkornois ont dû s’employer pour empocher les trois points face à un Fola résilient. Rapidement mis sur orbite par Filet, qui a bien coupé un centre de la droite de Bohnert (1-0, 10e), le Progrès comptait en effet deux d’avance à la mi-temps, le joueur prêté par Sochaux s’étant offert du gauche le doublé sur un service de Mazure, très en vue (2-0, 40e).
Bruno Correia relance le Fola
Puni sur les deux seules tentatives cadrées du Progrès dans le premier acte, le Fola, qui a eu le mérite de ne pas sombrer, a cependant à son tour fait preuve d’un réalisme maximal au retour des vestiaires pour recoller en un gros quart d’heure. Avec, à chaque fois, Bruno Correia dans le rôle du passeur décisif.
L’ancien hammois a d’abord résisté à Guett Guett puis effacé son vis-à-vis pour trouver en retrait Lucas Correia, buteur du gauche en une touche (2-1, 48e). Puis il a profité d’une perte de balle très évitable de Guett Guett devant Runser pour percuter et servir dans la course Jeridi, vainqueur de son duel avec Latik (2-2, 62e).
Peugnet frôle le CSC
Mais la joie aura été de fort courte durée pour les Eschois, douchés quatre minutes plus tard par De Almeida. Au terme d’une action née d’une récupération de Mazure et d’un centre de ce dernier mal renvoyé, le numéro 17 a jailli en angle fermé pour reprendre du gauche une volée de Muratovic repoussée par Martins (3-2, 66e).
Cette fois, malgré le passage à trois derrière, la montée aux avant-postes de Gilson Delgado et une ultime frayeur dans les six mètres niederkornois, où Peugnet a frôlé le CSC et obligé Latik à un arrêt réflexe (90e), le Fola ne s’en est pas remis. Battus pour la troisième fois consécutive, la neuvième sur les dix dernières journées, les hommes de Serge Wolf restent dans la zone rouge.
Simon Butel
