Luxembourg
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Bientôt davantage de pharmacies au Luxembourg ? 

De «nouveaux critères pour l’attribution de concessions de pharmacies sont en cours d’élaboration.» (illustration Julien Garroy)

Le ministère de la Santé planche sur de nouveaux critères pour l’attribution de concessions de pharmacies sur le territoire et souhaite renforcer les «soins primaires».

En juin 2022, le Conseil de la concurrence a publié une enquête sur le secteur pharmaceutique, déplorant que le Luxembourg soit l’un des ratios les plus faibles parmi les pays de l’OCDE quant au nombre de pharmacies par rapport à la population. Des lacunes géographiques, notamment, ont été pointées du doigt, pour les communes de Beckerich, Tandel ou encore Weiswampach. Des villes «avec un certain potentiel d’implantation» selon le Conseil. 

Huit mois plus tard, le ministère de la Santé admet effectuer une «analyse de la situation des concessions de pharmacies au Luxembourg» sur base de ce rapport, et que de «nouveaux critères pour l’attribution de concessions de pharmacies sont en cours d’élaboration.» 

Dans ce sens, une réunion à courte échéance est prévue avec le Syndicat des pharmaciens (SPL) afin de leur présenter les critères que le ministère de la Santé souhaite mettre en place. Une saisine du Collège médical est également prévue afin que celui-ci se positionne sur les critères que le ministère souhaite mettre en place. 

Des contacts ont eu lieu avec la commune de Tandel sur base d’une initiative du collège échevinal qui a présenté un concept de centre médical «à approche pluridisciplinaire», qui prévoit aussi l’implantation d’une pharmacie. Mais, jusqu’à ce jour, aucune autre commune n’a été contactée : «les critères définitifs ne sont pas encore arrêtés», se défend le ministère. 

Ces critères devraient se baser notamment sur les considérations sociodémographiques (nombre d’habitants par commune, proximité par rapport à des zones d’activité, accessibilité etc.) et favoriser une «approche pluridisciplinaire visant à renforcer les soins primaires» : un concept qui doit donc, idéalement, réunir sur un même site des médecins, des professionnels de santé, des pharmaciens et «éventuellement», un laboratoire d’analyses médicales.