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Cattenom : une particule radioactive détectée sur la joue d’un intervenant

Le portique situé à la sortie de la zone nucléaire a bipé au passage du salarié. Photo RL /Philippe NEU

La centrale nucléaire de Cattenom a déclaré un évènement significatif de radioprotection de niveau 2 auprès de l’ASN après la détection d’une particule radioactive sur la joue d’un intervenant jeudi 2 février. L’homme est rentré chez lui et va bien mais fera l’objet d’un suivi par précaution. 

La centrale nucléaire de Cattenom a déclaré un évènement significatif de radioprotection de niveau 2 auprès de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) après la détection d’une particule radioactive sur le visage d’un intervenant externe jeudi 2 février. 

Le portique a bipé au moment où il quittait son service. Salarié d’une société de logistique, il avait travaillé dans plusieurs locaux du bâtiment réacteur de l’unité n°3, actuellement arrêtée pour maintenance. Aussitôt, la procédure s’est mise en branle. Le service médical du site a détecté une particule radioactive sur la joue du salarié. 

Elle a été aussitôt retirée ; l’homme a pu rentrer chez lui mais fera l’objet d’une « surveillance médicale adaptée dans les prochains mois, par précaution », indique EDF. L’exposition du salarié est calculée à partir du niveau de radioactivité de la particule présente sur la peau et du temps réel d’exposition au rayonnement ionisant. Ne sachant dire à quel moment le salarié a été contaminé, EDF a pris le parti d’une durée maximale, depuis la prise de poste du salarié. 

En conséquence, ce calcul conduit à un léger dépassement de la limite réglementaire annuelle dite « dose peau » fixée à 500 millisieverts. La dose équivalente reçue par l’intervenant pour le corps entier est quant à elle très faible, de l’ordre de 1 microsievert, soit 20 000 fois inférieure à la limite annuelle réglementaire. 

Dès la détection de la contamination, les locaux dans lesquels le salarié était intervenu ont été fermés et des contrôles ont été réalisés. « Ils n’ont montré aucune trace de contamination particulière, l’origine de l’événement est donc une contamination ponctuelle. 

Aucun autre salarié présent au même moment dans le bâtiment réacteur n’a été détecté contaminé par les portiques de contrôle lors de leur sortie de la zone nucléaire », indique le communique d’EDF.