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Domicile ou bureau : les salariés français veulent pouvoir choisir

(photo d'illustration : AFP).

Travailler à domicile mais continuer à se rendre au bureau : deux tiers des salariés concernés veulent être libres de s’organiser et appellent les employeurs à se préoccuper davantage de leur bien-être, selon un baromètre Actineo publié jeudi.

Devenu massif pendant la crise sanitaire, le télétravail a été d’abord contraint et s’est ensuite « progressivement organisé », note Actineo, observatoire de la qualité de vie au bureau, qui a commandé cette enquête menée du 28 avril au 9 mai auprès de 1.200 actifs travaillant dans des bureaux.

Aujourd’hui, 42% des personnes interrogées travaillent au moins une fois par mois chez elles et 36% télétravaillent toutes les semaines, avec un taux de satisfaction de 88%.

Pour 70% des personnes interrogées, il est souhaitable que les entreprises équipent le domicile de mobilier ergonomique et 45% voudraient que l’employeur participe au financement des frais (énergie, internet, équipement, mobilier).

Même si un retour en arrière sur le télétravail paraît inenvisageable, les inconvénients sont soulignés : 45% des actifs qui télétravaillent signalent « une plus grande difficulté à dissocier vie privée et vie professionnelle ».

Dans ce contexte, le travail au bureau est loin d’avoir été remisé. Actineo rappelle qu’en France, 56% des personnes travaillent en présentiel, et pour 70% des actifs interrogés, l’intérêt de venir au bureau réside dans le maintien des « rapports sociaux de convivialité ».

Il reste que les espaces de travail ne sont pas toujours à la hauteur des attentes : 45% des personnes interrogées pensent que leur employeur ne se préoccupe pas de leur bien-être au travail, alors que cela devrait être la priorité pour 84%. Cela passe par l’installation d’espaces conviviaux ou encore le respect des temps de connexion.

En définitive, 66% trouvent souhaitable d’avoir la liberté de travailler depuis l’endroit de leur choix – 5% voulant organiser leur semaine comme ils le souhaitent, « sans horaire fixe ». 68% plébiscitent la semaine de quatre jours à 32 heures.