Encore coéquipiers la saison dernière, Frank Hippert (n° 9) et son frère Yann (n° 99) sont désormais adversaires.
AXA LEAGUE Pour la troisième fois de la saison, les frères Hippert vont se faire face. D’un côté l’aîné Frank (Dudelange), de l’autre le cadet Yann (Esch).
Ce ne sera pas la première fois mais c’est toujours un moment à part pour les frères Hippert et peut-être même plus particulièrement pour Yann, le plus jeune des deux. Encore joueur de Dudelange lors du précédent exercice, le jeune homme âgé de 23 ans s’est engagé depuis quelques mois maintenant avec le HB Esch, champion en titre.
Alors forcément, une rencontre face à son frangin Frank (27 ans) et ses anciens coéquipiers du HBD qu’il a côtoyés pendant de nombreuses années, c’est toujours une sensation curieuse. «C’est un peu comme tous les autres coéquipiers de Dudelange, j’ai quand même joué pendant longtemps avec eux. C’est un peu étrange de jouer contre eux», explique-t-il.
Jusqu’à présent, les parties précédentes ont tourné en sa faveur. Ses partenaires du Handball Esch et lui se sont imposés à deux reprises face à Tommy Wirtz et consorts, à chaque fois sur la plus petite des marges. D’abord lors du match d’ouverture de cette saison 2022/2023 (26-25), puis plus récemment (mi-décembre) au cours de la deuxième phase (29-30).
Une rencontre durant laquelle le néo-Eschois avait été d’ailleurs l’un des grands artisans de la victoire des siens en inscrivant huit buts dont le dernier, et de loin le plus important, sur le gong. «Je pense que j’ai eu un peu de chance sur ce match mais il faudra faire la même chose, se battre jusqu’au bout», commente Yann.
Relancer
la machine
Depuis, le leader a connu deux revers de rang, face à Käerjeng (25-27) en fin d’année dernière et contre les Red Boys (29-27) il y a de ça une semaine. Avec ces points perdus en chemin, Esch voit les Bascharageois se rapprocher dangeureusement de la tête du classement. Alors samedi soir (20 h 15) pas question de faire de cadeau à des Dudelangeois en panne de confiance.
En effet, même si Dudelange n’a plus gagné depuis cinq mois contre un membre du top 5 et cette victoire fin septembre face à Berchem (32-29), les locaux savent qu’un gros défi les attend. «C’est toujours un match compliqué. Si on joue à notre meilleur niveau, ça devrait fonctionner mais chaque match maintenant est difficile parce que toutes les équipes sont bonnes et ont le potentiel pour jouer de bons matches», se méfie le plus jeune des frères Hippert.
Mais pas question non plus que la rivalité fraternelle ne franchisse les frontières du parquet pour diviser le clan familial présent dans les gradins. «Pour ma mère, c’est vraiment difficile les matches quand on joue l’un contre l’autre. Elle ne sait pas ce qu’elle peut faire, ce qu’elle doit faire. Elle nous supporte tous les deux mais dans les tribunes c’est un peu étrange, elle est pour les deux équipes et elle ne sait pas pour qui applaudir», s’en amuse le joueur.
Programme :
Samedi (20 h 15) : Esch – Dudelange
