Fernandes Semedo et les Red Boys ont dû batailler pour se défaire de Berchem. (Photo : jerry gerard)
Considérés comme les ogres du championnat, les Red Boys ont confirmé leur statut contre Berchem au terme d’un match en demi-teinte (37-34).
Les temps sont durs pour Berchem. Après un déplacement à Dudelange ponctué par une défaite (32-29), la bande à Marko Stupar enchaîne, trois jours plus tard, contre les Red Boys. Deux rencontres face à des équipes qui, n’ayons pas peur des mots, devraient, sauf cataclysme, se retrouver en play-offs à l’issue des neuf matches de la saison régulière. Un enchaînement compliqué conclut par deux défaites. Mais motif de satisfaction, les Berchemois ont donné du fil à retordre à leurs adversaires du soir.
Très vite, les locaux imposent leur rythme et font le break sur une contre-attaque conclue par Scheid (10-5, 12e). Imperturbables, les hommes de Sandor Rac poursuivent leur moisson sur un shoot du demi-centre tchèque Becvar (15-8, 19e).
Une défense de fer des Red Boys prive Berchem de solutions en attaque, à l’image de ce tir forcé de Hoffmann qui passe loin au-dessus (20e). Suite à deux parades, Meyers, entré en jeu, permet à son équipe de ne pas sombrer. En attaque, ses coéquipiers trouvent à nouveau des solutions et rentrent aux vestiaires avec quatre buts de retard (19-15, 30e).
La pause semble avoir fait du bien aux visiteurs. Les coéquipiers de Stein reviennent avec de meilleures intentions. Par deux fois, Hoffmann trouve le chemin des filets et permet à son équipe de revenir dans la partie (20-17, 33e puis 20-18, 34e). Le tournant du match aurait pu être à l’instant où, coup sur coup, les Red Boys prennent deux fois deux minutes.
Une tension palpable
Alors en double supériorité numérique, Berchem n’en profite pas. Auger s’impose dans les cages et Rac puni ses adversaires (22-19, 38e). Les hommes de Stupar continuent d’y croire malgré tout et ne sont plus qu’à un but de l’égalisation lorsque Weyer gagne son duel face à Mudrinjak (29-28, 50e).
Dès lors, on se livre une vraie bataille. La tension est palpable à tel point que Hoffmann et Rezic sont exclus tour à tour après avoir pris trois fois deux minutes chacun. Jokic vient redonner de l’air à son équipe (34-31, 55e). Majerus lui répond du tac au tac (34-32, 55e). Personne ne veut céder dans ce duel qui aura tenu toutes ses promesses. Finalement, à l’expérience, Differdange termine le travail grâce à Jokic (37-34, 59e).
Les réactions
Sandor Rac (Red Boys) : «Je suis vraiment content parce qu’on a gagné contre une très belle équipe de Berchem. Notre problème, c’était vraiment le nombre de joueurs avec deux arrières qui étaient un petit peu blessés. On n’avait pas de rotation et je pense que c’est ça qui explique la situation. On a vraiment très bien commencé mais avec la fatigue, c’est devenu compliqué face à une équipe de Berchem qui a plus de banc.»
Marko Stupar (Berchem) : «On a bien démarré, comme on se l’était dit, et après on a eu un temps faible. On était menés 18-10, mais même face à une équipe avec beaucoup de qualité comme les Red Boys, on a réussi, pas à pas, à revenir. Ensuite, les deux minutes et le carton rouge de Yann Hoffmann nous coûtent très cher. Mais l’équipe a montré un autre visage par rapport au match contre Dudelange et le faire en deux/trois, c’est une bonne surprise. Pour le futur, si on joue comme ça match après match, il ne faut pas s’inquiéter.»
