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Le leader nationaliste flamand veut en finir avec l'État fédéral sans s'encombrer d'un débat démocratique.
Belgique
Le leader nationaliste flamand veut en finir avec l'État fédéral sans s'encombrer d'un débat démocratique.
Par Max Helleff (Bruxelles)
Profitant d'une accalmie dans l'actualité, Bart De Wever vient de s'offrir un beau buzz en remettant le «communautaire» à la une. Dans une longue interview au «Tijd», le patron de la N-VA nationaliste flamande envisage de mener le pays vers une refonte de l'État par la voie «extralégale», autrement dit hors Parlement. Il plaide pour un système «bicéphale», un confédéralisme de fait.
Bart De Wever donne l'assaut
Réformer la structure de l'État belge ou s'appauvrir: tel est le marché que le nationaliste flamand distille en vue des élections de 2024.
À un peu plus d'un an des élections, le leader nationaliste n'annonce ni «révolution», ni «scénario catalan». Ce qu'il veut, c'est une «réforme extralégale» qui permettra de donner un gain d'autonomie à la Flandre, dans le cadre du modèle confédéral qui lui est cher.
Cette proposition sonne comme un réveil. Depuis le milieu de la décennie précédente, le communautaire – entendez le conflit entre Flamands et francophones – a été mis en veilleuse, sauf à de rares occasions.
L'occasion de réformer légalement la Belgique est passée.
Bart De Wever, chef de la N-VA nationaliste flamande
Ces derniers mois ont été monopolisés par le contexte économique et la guerre en Ukraine. C'est pourtant le moment que choisit Bart De Wever pour relancer le débat. Il estime que «l'occasion de réformer légalement la Belgique est passée» et que la Flandre doit acquérir un maximum d'autonomie en se libérant des «blocages» institutionnels.
Diviser les compétences au niveau fédéral
La Belgique a connu depuis 1970 six réformes de l'État qui ont contribué à donner toujours plus d'autonomie à ses régions et communautés. Les débats entre Flamands et francophones ont été âpres, sinon violents. Cette fois, Bart De Wever ne veut pas d'une réforme du même acabit, mais entend procéder «en dehors de la loi».
Concrètement, il propose de diviser toutes les compétences entre Flamands et francophones au niveau fédéral et de couler cette évolution dans le marbre ensuite. La Belgique en deviendrait «bicéphale» avec un ministre francophone et un ministre néerlandophone pour chaque portefeuille.
Conner Rousseau ou la résurrection des socialistes flamands
Le leader du parti Vooruit brise les tabous de la gauche sans se soucier de la critique.
Aujourd'hui, chaque région dispose d'une série de compétences ôtées au niveau fédéral. Flamands, Bruxellois et Wallons les gèrent avec plus ou moins de bonheur. Le gouvernement fédéral - qui a conservé l'essentiel des matières régaliennes – réunit au contraire des ministres flamands et francophones. Ce dernier schéma a vécu, laisse entendre De Wever.
Le chant du cygne pour De Wever?
Pour appuyer son propos, le leader nationaliste présente sa proposition comme une solution à la paralysie et au risque de voir l'extrême droite monter au pouvoir en 2024: «Je vais tout faire pour que nous restions le premier parti. Sinon, l'élan pour une Vivaldi II – le gouvernement De Croo - au fédéral sera impossible à arrêter. Et si le Vlaams Belang obtient un score monstrueux, je crains le pire. L'ingouvernabilité de la Belgique menacera d'être exportée au niveau flamand.»
La fin justifie les moyens: «Je pense », martèle encore Bart De Wever, «depuis un certain temps, que l'occasion de réformer dans le légalisme est passée. Comme à divers moments de notre histoire nationale, il faudra passer à une réforme extralégale. Ce n'est pas la première fois.» Bart De Wever ne surprend personne en affirmant au passage que la Wallonie «pense fondamentalement différemment et vote fondamentalement différemment» que la Flandre.
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Ce message n'a pas convaincu grand monde. Certains observateurs politiques y voient le chant du cygne d'un politique qui n'a pas réussi à donner le coup de pied dans la fourmilière auquel il rêve depuis toujours. Les quatre années passées au pouvoir au niveau fédéral (2014-2018) n'ont pas permis à la N-VA de révolutionner la Belgique. D'où l'appel à prendre la voie extralégale. Mais qui y croit vraiment ?
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