Certains d’entre vous vont lever les yeux au ciel en lisant ces prochaines lignes, d’autres vont hausser les épaules, quelques-uns vont même chiffonner cette page et la jeter contre un mur. Oui, navré, mais nous allons à nouveau parler du covid-19. La vague automnale attendue a pris son envol après la rentrée et avec l’aide d’une météo peu clémente. Le nombre de contaminations et d’hospitalisations a repris sa courbe ascendante. Nous sommes loin des niveaux de la fin de l’été où ce satané virus avait presque disparu des salles de soins ou de réanimation.
Revoilà donc cet énergumène, affaibli par ses mutations et surtout par les vaccins qui limitent la propagation fulgurante de la maladie et les cas graves. Nous avons dorénavant appris à vivre avec ce coronavirus même si ses effets secondaires sont parfois difficiles à supporter, même pour ceux qui ont reçu leurs précieuses doses. Nous nous sommes habitués aux autotests pour vérifier si ce mal de gorge tenace ou ce nez qui gratte venait d’un rhume ou du coronavirus. Nous nous sommes habitués à nous isoler en cas de covid-19 ou à gérer, sans panique, le fait que nous soyons cas contact.
Aujourd’hui, les plus de 60 ans sont invités à se refaire vacciner pour passer l’hiver en toute tranquillité et le centre de vaccination de la halle Victor-Hugo a rouvert. Il y a toujours les antivax qui rôdent autour de nous, mais les discussions sont beaucoup moins virulentes autour du sujet du vaccin, du pass et compagnie. Quand on se remémore ce qu’il s’est passé il y a quelques mois à peine dans le pays autour de ce sujet, c’est assez surprenant.
Aujourd’hui donc, chacun gère le coronavirus comme il l’a appris. Chacun a sa méthode et le virus n’inquiète plus trop. C’est peut-être ça notre faiblesse face à cette maladie insidieuse et toujours présente autour de nous. Nous avons parfois la mémoire courte et l’envie d’oublier au plus vite nos plus mauvais souvenirs. Mais le covid est toujours là, en embuscade. En France par exemple, le conseil scientifique veut demander aux habitants de remettre le masque dans les transports en commun. Il y a trop de contaminations. La fièvre va-t-elle remonter ?
