Luxembourg
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Laboratoire de médecine vétérinaire de l’Etat : des activités méconnues

L'expertise scientifique du LMVE en matière de prévention, de suivi et d’éradication des maladies animales en font un partenaire important des éleveurs, des vétérinaires et des gardes-forestiers. (Photo ministère de l'Agriculture)

Le ministre de l’Agriculture a visité ce vendredi le Laboratoire de médecine vétérinaire de l’État, l’occasion de mettre en lumière cet organisme, souvent peu connu du public.

«Il est à la fois le gardien de la santé animale, et le gendarme de la sécurité des denrées alimentaires d’origine animale au Luxembourg», Claude Haagen, ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural était en visite ce vendredi au Laboratoire de médecine vétérinaire de l’État (LMVE) dont il a rappelé les missions.

Le LMVE, installé à Dudelange, a pour objectif de détecter les maladies contagieuses, les zoonoses et les germes pathogènes auprès des animaux de rente (bovins, porcins, volaille, abeilles) et sauvages. C’est donc un partenaire important des éleveurs, des vétérinaires et des gardes-forestiers qui bénéficient d’analyses gratuites. «Ses activités diagnostiques sont méconnues du grand public, a expliqué Claude Haagen. Et pourtant, grâce aux analyses et aux plans de prévention qui en découlent, l’état de santé de nos animaux est surveillée, et les steaks qui arrivent dans nos assiettes sont contrôlés.»

Des foyers de grippe d’oiseaux sauvage

La protection des volailles domestiques est actuellement une priorité. Des mesures de biosécurité ont été mises en place suite à la découverte par le laboratoire, et en étroite collaboration avec le Luxembourg Institute of Health, de foyers de grippe aviaire au sein de la population d’oiseaux sauvages.

En matière de santé publique, le LMVE agit comme laboratoire national de référence, en étroite collaboration avec le Laboratoire national de santé (LNS). Il analyse donc la qualité bactériologique des denrées alimentaires d’origine animale (viande, poisson, œufs, fromage…). Les bactéries telles que les salmonelles et les campylobacters sont en effet à l’origine de nombreuses intoxications alimentaires. Les prélèvements se font auprès des producteurs, des abattoirs et des points de vente. «Ainsi, l’ensemble de la filière est suivi, depuis l’étable jusqu’à la boucherie, au supermarché ou au restaurant !», a précisé le ministre.