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Le maire de Metz, François Grosdidier, condamné pour prise illégale d’intérêts

De: Le Républicain Lorrain Dans Grande Région


L’association de lutte contre la corruption, Anticor, s’est constituée partie civile dans le dossier. Photo Archives RL /Sandrine ISSARTEL

Poursuivi pour prise illégale d’intérêts, le maire de Metz avait été jugé le 3 janvier dernier devant le tribunal correctionnel d’Épinal. Une peine de 6 mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 20 000 € avaient été requises à son encontre.

Le maire de Metz, François Grosdidier, a été condamné ce mardi 7 février à une peine de 6 mois d’emprisonnement avec sursis ainsi qu’à une amende de 10 000 euros pour «prise illégale d’intérêts». L’ancienne trésorière de l’association Valeur Écologie, poursuivie pour « recel de prise illégale d’intérêts », a écopé d’une peine de 2 mois d’emprisonnement avec sursis et d’une peine d’amende de 2 000 euros.

Il était reproché au maire de Metz d’avoir fait verser, alors qu’il était député, en octobre 2011, une subvention de 60 000 € au titre de la réserve parlementaire à l’association Valeur Écologie dont il était le président. Des faits qui lui ont valu d’être poursuivi pour «prise illégale d’intérêts».

L’affaire avait démarré avec le dépôt de plainte de Philippe Mousnier, adversaire malheureux de François Grosdidier aux élections cantonales de mars 2011, rejoint dans sa démarche par l’association de lutte contre la corruption Anticor, constituée partie civile dans le dossier.

Audience le 3 janvier dernier

L’audience s’était tenue le 3 janvier dernier devant le tribunal correctionnel d’Épinal en présence du maire de Metz, de l’ancienne trésorière de l’association Valeur écologie, Marie-Louise Kuntz, poursuivie, elle, pour «recel de prise illégale d’intérêts».

Estimant que François Grosdidier avait eu «un rôle déterminant» dans le versement de cette subvention et qu’il en avait tiré «un intérêt direct», le représentant du ministère public avait requis à son encontre une peine de 6 mois d’emprisonnement intégralement assortie d’un sursis simple ainsi qu’une amende de 20 000 €. Il n’avait, en revanche, pas demandé de peine complémentaire d’inéligibilité.

Concernant Marie-Louise Kuntz, qui, selon le parquet, ne «pouvait ignorer l’origine frauduleuse des fonds», c’est une peine de 4 mois d’emprisonnement assortie d’un sursis simple et une peine d’amende de 10 000 € qui avaient été réclamées.