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Meurtre d’Alexandre Bour : de 10 à 16 ans pour ses agresseurs

Un acquittement

Après un délibéré de près de sept heures, les jurés sont revenus dans la salle des assises pour prononcer des peines allant de 10 à 16 ans de réclusion. Mathieu Seret écope de 12 ans tandis que Florian Ritty et Wilson Largange sont frappés de 14 ans. C’est Jonathan Nenkula qui prend la peine la plus lourde avec 16 ans de réclusion.

Un cinquième homme, mineur à l’époque du drame, est condamné à 10 ans. C’est d’ailleurs en raison de cette minorité, même passée, que le procès s’est tenu à huis clos. Le 6e homme dans cette agression mortelle a, lui,  été tout bonnement acquitté. A l’exception de cet acquittement, les peines correspondent peu ou prou aux réquisitions de l’accusation.

« A défaut de connaître la vérité… »

Un seul accusé était détenu à l’aube du procès, le 6 septembre. Il a été rejoint ce vendredi soir en prison par les autres prévenus qui bénéficiaient jusqu’ici d’un contrôle judiciaire. L’arrivée des fourgons de police et de leurs hommes a contribué au maintien de la tension à l’extérieur du tribunal. « Il s’est pris une peine mais lui, il est encore vivant ! », lâche un jeune individu, visiblement proche de la victime, à l’attention d’un membre du clan d’en face.

Les parents d’Alexandre Bour sortent un peu plus tard du palais de justice et restent dignes jusqu’au bout. « Ils ne souhaitent pas s’exprimer, mais ils acceptent le verdict, intervient Me Alexandre Bernard, leur avocat. Ils ne réclamaient pas vengeance, ils voulaient simplement que justice soit faite. Ce qui est le cas avec le retour en détention des accusés. A défaut de connaître la vérité, les parents ont obtenu justice. »

Malgré le temps consacré aux débats, l’intervention des témoins et autres experts tout au long de ces 10 jours de procès, il semble que l’on ne sache toujours pas qui a fait quoi. Lors de ce procès à huis clos, les accusés se seraient rejeté la responsabilité des coups mortels, minimisant leurs actes, atténuant leur implication. Apparus à leur tour sous le grand porche du palais de justice, leurs avocats se réservaient le droit de faire appel…