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[Natation] Joao Carneiro : «Le rêve, c’est LA-2028!»

Six courses, six finales : un week-end presque parfait pour Joao Carneiro.  (Photo : luis mangorrinha)

JOAO CARNEIRO est l’une des grandes satisfactions luxembourgeoises. Six courses, six finales. Difficile de faire mieux.

Six courses, six finales. Vous devez être content?

Joao Carneiro : C’est super. Je fais finale A le premier jour sur ma course principale (NDLR : le 200 m pap). Le reste, c’est que des finales B. Ça a rendu les choses un peu difficiles, surtout samedi après-midi, mais enchaîner les courses, c’est quand même cool. J’ai fait mon 50 m brasse (14e en 29″50) et j’ai tout de suite enchaîné avec le 100 m pap (13e en 55″11). Je ne m’attendais pas à tenir et, finalement, je suis à 2 centièmes de mon meilleur temps. Quand j’ai entendu le public crier mon nom, ça m’a donné envie de nager vite.

Vous attendiez-vous à nager six finales?

Absolument pas. Le premier jour, m’a mère m’avait dit d’emmener mon frère l’après-midi à son cours de conduite. Je l’ai rappelée pour lui dire que je ne pouvais par car j’avais finale. J’imaginais peut-être en faire une ou deux mais pas six.

Vous aviez expliqué que l’objectif était de vous fatiguer, on peut dire qu’on y est?

Clairement. On l’a vu sur ma dernière course, le 200 m 4 nages (20e en 2’15″98). C’était juste après un record personnel sur 100 m brasse (16e en 1’04″14), après avoir déjà fait un record personnel le matin. Je suis bien sur les 150 premiers mètres mais quand je touche le mur, il n’y a plus rien.

Accrocher un bon chrono en pap, c’est un bon indicateur

Quelle est la course dont vous êtes le plus satisfait?  

Le 100 m pap. Je ne m’attendais pas du tout à nager ce temps, surtout après le 50 m brasse. C’est celle que j’ai préféré nager et qui m’a rendu le plus fier. Bien sûr, c’est cool de faire son meilleur temps sur 100 m brasse, mais ce n’est pas ma discipline. Accrocher un bon chrono en pap, c’est un bon indicateur pour la suite.

La suite, c’est déjà Lanzarote?

Oui. Je rentre quelques jours au Portugal, le temps de faire mes valises, et ensuite on part à Lanzarote pendant deux semaines, sans penser à l’école. On va juste nager, nager, nager.

Vous évoquez le Portugal. Vous avez trouvé votre rythme entre les études et la natation?

Maintenant, oui. La première année, c’était trop compliqué et j’ai arrêté de nager entre octobre 2021 et avril 2022. Ensuite, j’ai repris progressivement, une fois par semaine, puis deux, puis trois. Et depuis le mois de septembre, je suis à fond. Ce n’est pas évident, il faut s’organiser. Ça veut dire réveil vers 6 h 30, ensuite, je vais m’entraîner, soit dans l’eau, soit muscu, après retour à la maison, je prends une douche, je mange un morceau et je file à l’université. L’après-midi, je repars à l’entraînement sauf le mercredi. Ensuite, je rentre, si j’ai l’énergie, j’étudie, sinon je me repose. Et cela tous les jours. Tout est faisable mais je ne dois surtout pas me coucher plus tard sinon sortir du lit, c’est impensable. Ce qui est dur, c’est de se lever et de penser à tout ce que je dois faire dans la journée…

On imagine que vous ne faites pas cela uniquement pour aller aux JPEE ou à Fukuoka?

Non. Le premier but, c’est d’aller à Malte et de nager vite là-bas pour, si possible, me qualifier pour les championnats du monde au Japon. Mais clairement, les JO, c’est un rêve, c’est un but. Je ne suis pas du genre à parler avant de faire les choses, mais bien sûr que j’y pense. Je ne me mets pas la pression pour 2024, je n’ai pas encore 20 ans, j’ai le temps. On avisera si je me rapproche vraiment du temps, mais le rêve, c’est Los Angeles-2028!