En l'absence de Laurent Jans, qui a débuté sur le banc, c'est Christopher Martins (à gauche) qui portait le brassard de capitaine des Roud Léiwen (Photo Jeff Lahr/sportspress.lu).
Grâce notamment à un très bon Anthony Moris, auteur de trois parades en deuxième période, le Luxembourg a décroché le nul (0-0) en Slovaquie, ce jeudi en ouverture des éliminatoires de l’Euro-2024.
Assez dominateurs et entreprenants dans le premier quart d’heure, sans pour autant se procurer d’occasion nette, les hommes de Luc Holtz, disposés en 4-2-3-1 avec Olesen placé en soutien de Gerson Rodrigues, ont ensuite peu à peu cédé le ballon aux Slovaques. Mais ces derniers, s’ils se sont procuré plusieurs corners, se sont principalement signalé des tentatives lointaines passées à côté, œuvres de Polievka (16e), Suslov (23e) ou Duda (37e).
Heureusement tout de même, pour des Roud Léiwen bien en place, que Barreiro est revenu sur Suslov, sur le point d’éliminer Moris (25e), ou que Polievka n’a pas assez smashé sa tête au second poteau (27e). Mise en danger dans la foulée par Gerson Rodrigues, qui a enrhumé son vis-à-vis avant de voir sa frappe en force du gauche repoussée par Dubravka (28e), la Slovaquie a intensifié sa menace au retour des vestiaires, où elle a continué de monopoliser le cuir.
Gerson Rodrigues manque le hold-up
Mais elle est alors tombée sur un grand Anthony Moris, qui s’est bien couché sur sa droite pour détourner un coup franc de Duda (50e), et a surtout été l’auteur d’un arrêt réflexe sur sa gauche sur cette tête à bout portant de Polievka (58e), avant de dévier du bout des doigts un tir en angle fermé de Bozenik touché par un Luxembourgeois (82e).
En préservant le 0-0, le portier des Roud Léiwen a ainsi entretenu l’espoir d’un petit hold-up. En vain : Gerson Rodrigues, qui s’était ouvert le chemin du but, a totalement dévissé son tir de l’extérieur du droit, pas forcément le meilleur choix (72e), et M. Obrenovic, l’arbitre slovène de la partie, a sifflé la fin des débats avant que l’ultime corner luxembourgeois de la partie ne soit frappé…
Simon Butel
