Niger
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

À la Une: «Bolsa Família», le programme social brésilien reconduit par Lula

Au Brésil, le président élu Lula est en train d’accomplir l’une de ses promesses de campagne : le programme social « Bolsa Família» sera prolongé pendant les quatre ans qui viennent. C’est à la Une de Carta Capital : les Brésiliens les plus démunis continueront donc à recevoir l’allocation de 600 reais, soit un peu plus de 100 euros par mois. Le Sénat a validé le projet de loi lundi 28 novembre.

Il s’agit en fait d’une proposition de révision constitutionnelle qui prévoit de sanctuariser 198 milliards de reais par an, nécessaire pour garantir le paiement de l’allocation. Cette somme ne fera d’ailleurs pas partie du budget dont les dépenses sont plafonnées. Selon le journal Zero Hora, Lula a dû s’impliquer personnellement dans les négociations avec les parlementaires des deux chambres qui doivent encore peaufiner le texte. Un accord est prévu avant la fin de l’année, c’est-à-dire avant l’entrée en fonction du nouveau gouvernement, écrit Zero Hora

Des bolsonaristes contre la coupe du monde

L’un des fils du président sortant Jair Bolsonaro, Eduardo, a été filmé au Qatar lors qu’il célébrait la victoire de la Seleção luindi 28 novembre contre la Suisse, ce qui a suscité de vives critiques de la part de certains bolsonaristes. Ces derniers sont toujours en train de camper devant les casernes militaires et réclament haut et fort un coup d’État. Ils sont persuadés que ce n’est pas Lula qui a gagné l’élection présidentielle, mais Jair Bolsonaro. Et, selon Folha de Sao Paulo, ils estiment que tant que le coup d’État n’a pas lieu, tant que le « véritable Brésil n’a pas été rétabli », il convient d’ignorer la coupe du monde au Qatar et les performances de l’équipe brésilienne.

Sur une page Instagram d’un groupe d’extrême droite pro Bolsonaro, publiée par le journal Folha de Sao Paulo, on peut d’ailleurs lire : « Incroyable : ils sont là au Qatar à participer à ce spectacle de pain et de jeu alors que le peuple rassemblé devant les casernes demande que les choses changent. Quel mauvais exemple ! » 

La nouvelle donne politique en Floride, une chance pour la politique étrangère ? 

Le fait que l’État de la Floride soit définitivement perdu pour les démocrates en 2024 est une bonne nouvelle pour la politique étrangère américaine. C’est du moins ce que pense le Washington Post. Explication : jusqu’à présent, écrit le journal, la Floride était un « swing State » (un État qui penchait tantôt vers les républicains, tantôt vers les démocrates). De ce fait, afin de séduire ces électeurs volatils, le président Joe Biden poursuivait une approche conservatrice, celle de son prédécesseur Donald Trump, à l’égard de Cuba et du Venezuela.

Mais comme à présent, il n’y plus aucun espoir pour les démocrates de récupérer cet État en 2024, le chef de la Maison Blanche pourrait adopter une stratégie plus pragmatique à l’égard de ces deux États, écrit le Washington Post. Et d’ailleurs, il est déjà en train de le faire, ajoute le journal : samedi 26 novembre, l’administration Biden a annoncé un allègement des sanctions contre Caracas, en autorisant le géant pétrolier Chevron à reprendre partiellement ses extractions d'hydrocarbures au Venezuela. C’est le chemin qu’il faut suivre, selon le Washington Post, car il s’est avéré que toute la pression du gouvernement américain pendant les dernières années n’a pas suffi pour renverser le régime de Nicolas Maduro.   

Twitter boudé par des annonceurs

« Elon Musk s’en prend à Apple et cherche la confrontation », titre le New York Times. « What’s going on Tim Cook » (« Que se passe-t-il, Tim Cook ? »), interroge le propriétaire de Twitter dans un message destiné au chef de la marque à la pomme. Selon Elon Musk, Apple menacerait de retirer le réseau social de son magasin d'applications, incontournable sur les iPhone. D'après le Washington Post, au premier trimestre cette année, Apple était le principal annonceur sur Twitter, dépensant 48 millions de dollars. Mais comme d’autres annonceurs, Apple est en train de prendre ses distances par rapport à la plateforme.

Le patron de Tesla est en faveur d’un relâchement de la modération des contenus sur le réseau social, une attitude qui vient de sa vision radicale de la liberté d'expression. Et de ce fait, près de la moitié des annonceurs, une cinquantaine environ, ont déjà quitté Twitter, selon un rapport publié par USA Today. Certains utilisateurs aussi, comme l’écrivain américain et doyen de la Colombia School of Journalism Jelani Cobb. Dans une tribune publiée par le New Yorker, il reproche à Elon Musk une gestion « cynique » de la plateforme, qui crée un environnement accueillant pour des positions extrémistes jusqu’à présent bannies de ce réseau social. Un avis partagé par un éditorialiste du Los Angeles Times qui reproche à Elon Musk de soutenir sur Twitter certains représentants de l’extrême droite américaine.