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À la Une: le Canada sanctionne trois hommes d’affaires haïtiens

REVUE DE PRESSE DES AMÉRIQUES

« Après la classe politique, le secteur économique en Haïti est aussi dans la ligne de mire du Canada », écrit Le Nouvelliste. Une réponse, explique un communiqué canadien, « à la conduite inacceptable de membres de l’élite haïtienne qui apportent un soutien financier et opérationnel illicite à des gangs armés ». Trois hommes d’affaires sont concernés : Gilbert Bigio, Reynol Deeb et Sherif Abdallah. Et, souligne Rezonodwès, « le Canada demande à toute la communauté internationale de suivre son exemple ».

Alterpresse s’intéresse de son côté à un article du Miami Herald sur un « obstacle juridique » qui expliquerait en partie pourquoi « le Canada a été beaucoup plus agressif que les États-Unis » sur cette question des sanctions : beaucoup des cibles en Haïti « sont soit des citoyens américains, soit des résidents permanents légaux vivant aux États-Unis », et « ces personnes pourraient alors poursuivre le gouvernement (américain) en réponse aux sanctions ».

Washington étend le statut de protection temporaire à 100 000 Haïtiens

C’est en Une du Nouvelliste : « L’administration Biden a accordé à plus de 100 000 Haïtiens vivant aux États-Unis la possibilité de demander un permis de travail et une protection contre l’expulsion vers leur pays d’origine ». Dorénavant, ceux qui sont entrés sur le territoire américain avant le 6 novembre sont éligibles, pour un TPS prolongé pour Haïti de 18 mois « du 4 février 2023 au 3 août 2024 », écrit Rezonodwès. La mesure est justifiée « par la situation sécuritaire et humanitaire qui sévit en Haïti ». Le 22 novembre dernier, « 423 organisations de défense des droits humains, américaines et haïtiennes notamment », avaient écrit une lettre, entre autres au président américain, demandant une extension du TPS pour les Haïtiens.

Nouveau vote en Géorgie

Aux États-Unis, l’État de Géorgie vote ce mardi 6 novembre pour la seconde fois pour se choisir un sénateur : le mois dernier, lors des élections de mi-mandat, ni le démocrate Raphael Warnock ni le républicain Herschel Walker, soutenu par Donald Trump, n’avaient atteint les 50 %. Politico revient sur la dernière journée de campagne des deux hommes, ce lundi : « Warnock était chez un brasseur de bière, et Walker à un champ de tir ». The Hill explique pourquoi « les démocrates sont très optimistes » : ils pensent disposer d’un « excellent candidat », qui a servi comme pasteur dans l’Église baptiste de Martin Luther King ; un homme qui a gagné en 2021 et a remporté plus de voix que son adversaire au premier tour le mois dernier – alors que toute la campagne de son adversaire a été marquée par les controverses, un adversaire dont les liens avec Donald Trump pourraient se révéler « handicapants ».

Ce qui est en jeu, rappelle Politico, c’est « une véritable majorité au Sénat pour les démocrates, qui disposent en ce moment de 50 sièges ». Et puis pour Donald Trump, souligne le New York Times, c’est « sa dernière chance pour revendiquer une victoire dans un combat mené par un de ses alliés politiques les plus proches », alors qu’il a lui-même lancé il y a trois semaines sa troisième campagne présidentielle. En attendant, écrit le journal local La Grange News, le vote a déjà largement commencé puisqu’un million huit cent mille personnes ont voté en avance en Géorgie, dont près de 353 000 le dernier jour, un record.

Attente en Argentine

On attend ce mardi 6 novembre la décision de justice sur la vice-présidente Cristina Kirchner dans un procès pour fraude et corruption présumée. Et déjà, « Cristina Kirchner pense qu’elle va être condamnée », écrit Rio Negro. La vice-présidente met en cause la justice, affirmant que « toutes les garanties constitutionnelles ont été violées ». Même son de cloche du côté du président argentin : « À quelques heures du verdict », titre Clarín en Une, « Alberto Fernández s’en prend à des juges », et il le fait « sur la chaîne de télévision nationale », donnant de l’importance à une affaire « qu’ils ont sorti de leur chapeau », estime le journal.

Le chef de l’État a annoncé ce lundi 5 novembre qu’il allait demander une enquête sur un voyage présumé entre des juges, des procureurs et des hommes d’affaires du secteur des médias, après la diffusion ce week-end de messages dans lesquels ils semblaient vouloir le dissimuler. « La nouvelle attaque contre les juges et le groupe de médias est conforme aux opérations habituelles de Cristina », juge Clarín, qui se demande pourquoi le président n’a pas prévu de s’intéresser à ceux qui ont piraté des messageries pour sortir ces informations…