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À la Une: les feux de forêts effacent les progrès réalisés en matière de qualité de l’air aux États-Unis

Aux États-Unis, la « fumée des feux de forêt efface des décennies de progrès réalisés en matière de qualité de l’air », concluent une équipe de chercheurs de l’université de Stanford cités par le New York Times ce jeudi. Au cours de la dernière décennie, le nombre de personnes subissant un « jour de fumée extrême » (une qualité de l’air jugée malsaine pour tous les groupes d’âge) a été multiplié par 27. Rien qu’en 2020, près de 25 millions de personnes à travers les États-Unis ont été affectées par des fumées jugées dangereuses, souligne le quotidien.

Dans certaines régions de l’ouest des États-Unis, « l’augmentation de la pollution aux particules fines due à ces fumées était à peu près équivalente à l’amélioration de la qualité de l’air résultant de la réglementation des usines et d’autres sources de pollution ponctuelles ». « Comme le changement climatique intensifie les risques d’incendie dans tout le pays et que les panaches de fumée peuvent parcourir des milliers de kilomètres depuis leur source, personne n’est à l’abri des effets », ajoute le New York Times.

Mexique : nouvelle très forte réplique du séisme de lundi

C’est le deuxième séisme de la semaine au Mexique : 6,9 sur l’échelle de Richter vers 1h du matin, dans la nuit de mercredi à jeudi. Deux personnes ont trouvé la mort. Cette nouvelle secousse « a réveillé les habitants de Michoacán, Colima, Jalisco, Guerrero et Mexico », indique El Universal. « L’alerte sismique a retenti et la peur a de nouveau envahi les Mexicains ». Le journal explique en Une que certaines personnes préfèrent dormir dans la rue de peur d’un autre tremblement de terre.

En tout, ce sont près de 39 millions de personnes qui ont ressenti cette réplique, évaluée comme la plus forte depuis le séisme de lundi, rappelle Milenio. El Universal se permet une pointe d’humour avec un article sur les meilleurs même et les tweets de tous ceux qui se sont retrouvés en pyjama dans la rue en plein milieu de la nuit.

Honduras : 100 000 personnes menacées par des crues

Au Honduras aussi, certains choisissent de dormir dans la rue, « dans de petites structures improvisées où ils ont placé des hamacs et des matelas pour se reposer », explique Once Noticias. Objectif : ne pas se laisser surprendre par les inondations pendant la nuit. Le fleuve Ulúa est en crue dans le nord du pays et plusieurs villes sont sous les eaux. Plusieurs routes sont détruites. Les autorités ont ordonné l’évacuation de plusieurs milliers de personnes. « Les Honduriens frappés par les ravages de la nature », titre TuNota.com ce jeudi matin.

Le Honduras où l’ex-première dame Rosa Elena de Lobo a été condamnée à 14 ans, un mois et cinq jours de prison dans une affaire de corruption liée au détournement d’argent public destiné à l’aide sociale. « Des procès à répétition, des condamnations et des tragédies familiales ont marqué le processus judiciaire qui a duré plus de quatre ans », commente El Heraldo. La défense envisage de se pourvoir en cassation.

Donald Trump poursuivi pour fraude fiscale massive

À la Une également aux États-Unis : l’ancien président Donald Trump et ses enfants sont accusés d’avoir menti au fisc. La procureure générale de l’État de New York a annoncé mercredi des poursuites au civil. « Donald Trump accusé de fraude fiscale massive », titre le Chicago Tribune en Une. Le milliardaire est accusé d’avoir sous-évalué des propriétés si cela lui permettait d’économiser de l’argent et surévalué des propriétés si cela l’aidait à obtenir des prêts plus importants. C’est le cas notamment, selon l’accusation, pour la Tour Trump de Chicago.

« Donald Trump a été traité de fraudeur pendant des années. La procureure générale de New York prétend pouvoir le prouver », résume le Boston Globe. Il ne risque pas de peine de prison : la procureure demande 250 millions de dollars pour l’État de New York et réclame aussi que la famille soit interdite de prêts auprès des banques ayant des liens avec New York. « Cela n’est peut-être pas si grave », commente le Boston Globe, puisque l’ancien président réside maintenant en Floride. Mais selon le journal cette action en justice pourrait bien gêner Donald Trump, qui a toujours aimé véhiculer l’idée qu’il avait du succès dans les affaires.