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À la Une: marée humaine dans les rues de Mexico pour soutenir le président Lopez Obrador

Au Mexique, une véritable marée humaine s’est répandue ce dimanche 27 novembre dans les rues de Mexico pour soutenir la politique du président Lopez Obrador : selon la cheffe du gouvernement de Mexico, reprise par Excelsior, il y aurait eu pas moins de 1,2 million de personnes. Les ministres et les députés qui y ont participé qualifient cette marche d’« historique », rapporte la Jornada. Andres Manuel Lopez Obrador y a participé (une première depuis des décennies pour un président), « entre selfies, bousculades, cadeaux et “escortes” de la population », titre Milenio.

Après quasi six heures de marche, le président a fait le compte rendu de ses quatre premières années au pouvoir (sur un mandat de six). Et il a proposé, relève le journal, « d’appeler “humanisme mexicain” son modèle de gouvernement », tout en faisant comprendre qu’il ne se représenterait pas – de toute façon, la Constitution le lui interdit. D’ailleurs, dans un éditorial, Milenio estime que « le vrai message a été donné pendant la marche » : « avec en tête la présidentielle de 2024, il fallait observer les symboles : qui marche à ses côtés, devant lui, derrière lui, loin de lui, qui était là… et qui était absent. À sa droite », remarque le journal, « quelqu’un qu’il prenait régulièrement par le bras, Claudia Sheinbaum, toujours proche pour ce qui est du politique, de l’affectif, de l’idéologique ». Claudia Sheinbaum, la cheffe du gouvernement de la ville de Mexico.

Des centaines de policiers honduriens sur les frontières 

Au Honduras, plus de 600 policiers ont été envoyés ce dimanche sur les frontières avec le Salvador, le Guatemala et le Nicaragua. Objectif, écrit La Prensa : « empêcher l’arrivée dans le pays de délinquants, principalement des membres de bandes criminelles ». Jeudi dernier, la présidente Xiomara Castro a déclaré « la guerre à l’extorsion » en mettant en place l’état d’urgence. Au Honduras, rappelle El Heraldo, le « niveau d’insécurité et de violence maintiennent la population à genoux » et « les autorités ne peuvent pas rester les bras croisés devant l’avancée des forces criminelles ». Pour autant, rappelle le journal, les mesures annoncées ont reçu avec méfiance par certains : « Il faut que les autorités garantissent que chaque mesure prise fait partie de la législation qui respecte les droits humains de la population, qui est précisément celle que demande la sécurité pour sa vie et ses biens ».

Nouvel assassinat en Haïti

Ce vendredi, le directeur de l’Académie nationale de police, Harington Rigaud, a été « tué par balles à Frères, périphérie de Pétionville, à l’est de la capitale », écrit Alterpresse. 48 heures après le meurtre, la direction de la police a fait part de sa « profonde tristesse », et a affirmé que la PNH (Police nationale haïtienne) ne « ménagera pas ses efforts jusqu’à ce que les auteurs, co-auteurs et complices de cet acte crapuleux puissent répondre par devant la justice de leurs forfaits, qui continuent d’endeuiller la population haïtienne ». De fait, rappelle Alterpresse, « des assassinats spectaculaires se sont multipliés tout au long des derniers mois, alors que les gants resserrent leur étau sur la capitale et ses environs, plongés dans la terreur ».

Premier tour hier des élections municipales à Cuba

Pour le président Miguel Diaz-Canel, le processus électoral « montre que Cuba maintient une stabilité politique et sociale ». Il l’a dit alors qu’il était lui-même en train de voter, des propos repris dans l’organe du Parti communiste cubain, Granma. "Voter est un devoir », a-t-il ajouté. Pourtant, le journal d’opposition 14 y medio relève ce qu’il appelle une « apathie populaire », parlant de bureaux de vote vides ou quasi vides, d’autant que des militants d’opposition « ont fait vigoureusement campagne pour l’abstention ». Une abstention qui pourrait atteindre, selon les analystes, 30 %, pour cause d’émigration de milliers d’électeurs, d’indifférence, et puis le désir de « punir le gouvernement cubain pour sa gestion maladroite de la crise économique », estime le journal. 

Un réseau électrique toujours plus problématique à Puerto Rico 

Luma Energy LCC, un consortium américano-canadien, a pris pied l’an dernier à Puerto Rico « en promettant de transformer l’antique réseau électrique de l’île » ; une promesse bien accueillie une partie des habitants qui « en avaient assez du travail médiocre de l’entreprise publique, qui il y a cinq ans les avaient laissés dans les ténèbres pendant des mois après le passage d’un violent ouragan », écrit le Wall Street Journal.

Mais depuis l’arrivée de Luma en juin 2021, « les coupures sont devenues encore plus longues et les prix ont continué à augmenter », alors que, note le quotidien économique, « Luma n’a jusqu’ici dépensé qu’une fraction des centaines de millions de dollars qu’elle a prévu d’investir pour remettre en état de marche le réseau ». En septembre, des manifestants sont descendus dans les rues de San Juan pour demander au gouvernement d’annuler le contrat de Luma, contrat qui doit bientôt être renouvelé pour une longue période.