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À la Une: réouverture de la frontière entre le Venezuela et la Colombie

Après sept ans de fermeture, totale ou partielle, la frontière entre la Colombie et le Venezuela rouvre officiellement. C'est la Une d’une grande majorité de la presse dans les deux pays. « Après 2 595 jours de fermeture », comme le souligne le journal conservateur colombien El Tiempo, c’est « le début d'une nouvelle ère d'échanges entre les deux pays ». « Le jour est arrivé », lance l'éditorialiste d'El Heraldo. « Le jour le plus attendu par des millions de Colombiens et de Vénézuéliens », qui ont dû mettre en veilleuse, leurs liens familiaux, leurs liens commerciaux pendant sept ans, ou ont dû prendre le risque de traverser clandestinement une frontière « qui n'aurait jamais dû être fermée ». Le ministre colombien des Transports, cité par le quotidien vénézuélien proche du pouvoir Ultimas Noticias, voit dans cette réouverture un moyen de mettre fin au commerce juteux des trochas, ces passages illégaux gérés par des passeurs liés aux groupes criminels.

La Colombie et le Venezuela, deux voisins avec des relations en dents de scie, rappelle La Hora. Le journal équatorien revient sur ces crises « accentuées ces 20 dernières années par des divergences politiques et idéologiques ». Aujourd’hui, les deux pays « joignent leurs chemins », titre le journal vénézuélien Ultimas Noticias. Mais la voie vers la normalisation ne sera pas simple, reconnait le Colombien El Heraldo, dans son édito. Car en sept ans, beaucoup de choses ont changé : le Venezuela a connu une très grave crise économique, le régime est sous le coup de sanctions américaines, de nombreuses questions ne sont pas réglées sur le plan migratoire ou celui des douanes. Bref, « les hommes d'affaires colombiens reconnaissent des opportunités, mais exigent des garanties, telles que des moyens de paiement ». « Le pays voisin doit encore 300 millions de dollars aux exportateurs colombiens », rappelle El Heraldo.

Cuba : le nouveau Code de la famille approuvé !

« Cuba a dit oui ! » se félicite Granma, après la publication des résultats préliminaires. La population s'est prononcée en faveur « de l'inclusion, de l'empathie, de l'amour, celui qui éclaire ce qui perdure, qui engendre l'émerveillement, qui transforme le miracle en boue », commente le journal officiel du Parti communiste cubain. Le texte autorise le mariage entre personnes de même sexe, la gestation pour autrui ou d'autres mesures moins médiatisées comme la lutte contre les violences conjugales. « La sagesse populaire a parlé pour le bien commun, ajoute Granma, y compris pour ceux qui ont décidé de voter contre ou de ne pas voter ». Dimanche, plus de 6 millions de Cubains ont voté, quelque 74% de la population en âge de voter, note Cubadebate. L’abstention est cependant plus élevée que lors du précédent scrutin de 2019. C’est même la plus grande de l’histoire du pays, note le média d'opposition 14ymedio.

Après Fiona, l’ouragan Ian menace Cuba, puis la Floride

En parallèle, Cuba se prépare à l'arrivée de l'ouragan. C’est déjà le quatrième du mois de septembre. La fermeture des bureaux de vote avait été repoussée d'une heure dans certaines circonscriptions en raison des pluies qui commençaient à frapper le pays. Beaucoup s'inquiétaient davantage de faire des provisions que de voter reconnaît 14ymedio. Dès cet après-midi, les vents vont augmenter jusqu'à ce que l'ouragan frappe la côte ouest de Cuba la nuit prochaine. Il prendra ensuite la route de la côte Ouest de la Floride, en état d'alerte. C'est la Une du Miami Herald.

Un autre ouragan fait la une de la presse canadienne. Fiona est probablement l’une des tempêtes les plus dévastatrices que la côte Est du Canada ait connu. La Nouvelle-Écosse, l'Île-du-Prince-Edouard et Terre-Neuve sont les provinces les plus touchées. « Les habitants ont décrit l'horreur d'une tempête si puissante qu'elle a poussé des maisons dans la mer, déraciné des arbres comme s'il s'agissait de brindilles, brisé des poteaux téléphoniques, emporté des routes et fait voler des bateaux et des voitures comme s'il s'agissait de jouets », écrit le Globe and Mail. « Fiona a transformé l'inimaginable en quelque chose de possible » et a déconcerté même les climatologues. Le journal explique que désormais, « la côte Est entame un long chemin de rétablissement », qui devrait prendre plusieurs mois. Pour l'heure, « des équipes ont travaillé toute la nuit » pour rétablir le courant dans les foyers de centaines de milliers de personnes. Le nettoyage des débris commence, avec l'aide des Forces armées canadiennes. Des aides fédérales et provinciales sont promises aux sinistrées.

Les difficultés du secteur automobile en Argentine

La production de pneumatiques est à l'arrêt depuis mercredi, rappelle Clarin, en raison d'un conflit social qui s’enlise depuis cinq mois. Le principal syndicat réclame des augmentations de salaire. « L'avenir de la production locale dépendra de ce qui se passera ce lundi lors d'une audience au ministère du Travail », commente La Nacion. Cela met en danger l'activité des constructeurs automobiles. Cette pénurie de pneus pénalise des sociétés qui doivent déjà, depuis le mois de mars, explique Clarin, faire face à une pénurie de dollars pour importer leurs pièces détachées.