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À la Une: trente-huit migrants tués dans un centre de détention au Mexique

Dans le nord du Mexique, 38 migrants sont morts et 28 autres ont été blessés dans la nuit de lundi à mardi 28 mars, dans l’incendie d’un centre de détention à Ciudad Juarez, à la frontière des États-Unis. « Ils étaient détenus, on allait les expulser, ils ont provoqué un incendie et… on ne les a pas laissés sortir », titre en Une La Cronica, sous une photo extraite de la vidéo prise sur les lieux de l’incendie : on y voit, écrit le journal, « un des migrants taper à coups de pieds sur une grille pour fuir le feu, alors que de l’autre côté un employé de l’Institut national de migration commence à reculer devant l’avancée du sinistre ».

Car, rappelle Milenio, ce qu’on appelle « auberge » ou « station migratoire » est en fait « une cellule » avec, dans ce cas, « des gardes incompétents et lâches ». « Il faut que les responsables soient punis », écrit l’éditorialiste de La Razon, comme le demandent les gouvernements du Guatemala et du Venezuela, dont viennent la majorité des victimes ». Des victimes qui viennent aussi de Colombie, d’Équateur, du Salvador, du Honduras, et dont le journal publie les noms. Pour le moment, les personnes arrêtées le sont pour l’incendie, écrit La Jornada.  

Excelsior parle de « honte » devant une politique migratoire mexicaine « dictée par les États-Unis », avec un Joe Biden qui a maintenu la politique migratoire de son prédécesseur : on se souvient, rappelle l’éditorialiste, que « Donald Trump avait menacé le président Lopez Obrador d’imposer des taxes douanières aux exportations mexicaines si notre pays ne retentait pas les migrants sur ses frontières sud et nord. On connaît la suite. Le gouvernement mexicain a accepté de devenir, dans les faits, un "pays tiers sûr" pour les États-Unis, où les sans-papiers pouvaient rester jusqu’à ce que leur situation migratoire soit résolue. »

Mais, écrit le New York Times, « si les nouvelles mesures ont fortement réduit le nombre de migrants qui pénètrent aux États-Unis, elles ont créé un goulot d’étranglement explosif le long de la frontière nord du Mexique, avec des milliers de migrants frustrés qui attendent dans des abris surpeuplés de Tijuana à Reynosa. »

Annonce d’une enquête sur la présidente péruvienne 

Au Pérou, des procureurs ont annoncé mardi soir qu’ils allaient enquêter sur l’actuelle présidente Dina Boluarte et son prédécesseur Pedro Castillo, déjà en prison depuis décembre dernier après avoir été chassé du pouvoir et inculpé pour avoir essayé de dissoudre le Congrès et gouverné par décrets.

Dina Boluarte, sa vice-présidente, est, depuis, au pouvoir. Ils sont accusés, avec l’entrepreneur Henry Shimabukuro, de blanchiment d’argent et de financement illégal de la campagne présidentielle de 2021, écrit Peru 21. Henry Shimabukuro qui affirme devant la justice, écrit Diario Correo, que Dina Boluarte lors du second tour des élections générales « ne payait rien, même pour acheter un Mars. Je me chargeais de tout. »

Retour au Brésil de Jair Boslonaro prévu jeudi 

L’ex-président brésilien Jair Bolsonaro devrait rentrer au Brésil jeudi matin, 7h30, après un long séjour aux États-Unis. Et il veut que cela se sache : selon Estadao de Sao Paulo, « il a informé ses alliés qu’il souhaitait défiler dans une voiture ouverte, de l’aéroport à son domicile ». De leur côté, les députés du Parti libéral « voulaient organiser des caravanes pour la venue des partisans de l’ancien président de différentes régions du pays. Ils y ont renoncé de peur que cela dégénère ». Selon O Globo, la famille politique de l’ex-président craint surtout qu’il soit convoqué par la police dès qu’il posera le pied à Brasilia. Car, écrit le journal, « outre l’affaire des bijoux importés illégalement d’Arabie Saoudite, d’autres actions visent Jair Bolsonaro, tant devant la Cour suprême que la justice ordinaire ».

Plus largement, pour Folha de Sao Paulo, son retour va créer une situation inédite : « L’ancien président, battu dans les urnes avec une faible marge, qui s’oppose au président » actuel. Le journal estime que les deux hommes « ont en commun une agressivité toxique pour la paix politique », avec un Bolsonaro qui « au cours de ses quatre années de gouvernement s’est battu avec les vaccins, avec la Chine et avec les urnes électroniques, pour ne citer que trois exemples ». Lula, lui, « a fait campagne en promettant la pacification politique et est entré au gouvernement en se battant avec le président de la Banque centrale et en dénonçant un "coup monté" du sénateur Sergio Moro dans le cadre d’une enquête de la police fédérale ». Bref, écrit le journal, « les mauvais présages abondent ».

En Haïti, enquête sur la PNH  

Le Nouvelliste rappelle que la police nationale haïtienne est en sous-effectif, qu’« elle ne dispose pas du matériel adéquat ni suffisant pour contenir l’expansion et la multiplication des gens armés dans le pays ». Mais le journal écrit aussi qu’« au fil des années, elle est de plus en plus minée par les crises internes ». Et que selon une source du journal, « chacune des influentes bandes armées qui ferraillent dans la région métropolitaine compte au moins un agent de la PNH », ce qui « complique les interventions de la police ».

Selon le Réseau national de défense des droits humains, interviewé en février dernier sur Magik 9, certains policiers « sabotent les matériels de l’institution » pour « affaiblir ses capacités d’intervention ». Dans un autre article, Le Nouvelliste écrit que « la police est riche en promesses d’aides », du Canada et des États-Unis entre autres, « qui arrivent en fait au compte-gouttes » : « entre l’annonce et l’exécution, cela prend six, sept mois. Parfois un an. »