En Inde, Air India s'apprête à conclure le contrat du siècle : 500 avions, dont 230 Airbus, pour se tailler une place à l'international, mais aussi sur le marché des vols intérieurs indiens qui explose. Cette commande record intervient un an après le rachat de la compagnie Air India, fortement endettée, par le groupe Tata.
Avec notre correspondant à Bangalore, Côme Bastin
C’est un investissement monstre estimé autour de 65 milliards d’euros pour le groupe Tata qui avait fondé Air India avant que la compagnie ne passe dans le giron de l’État.
Tata a promis de rendre ses lettres de noblesse au transporteur historique indien. En un an, la flotte opérationnelle d’Air India a d’ailleurs augmenté de 27%, mais il s’agit de passer à la vitesse supérieure.
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Une concurrence au-delà des frontières
Poussé par le rebond post-Covid, le nombre de vols intérieurs en Inde a bondi de 47% en 2022. Air India, et sa filiale low-cost Vistara, ont besoin de plus d’avions pour s’imposer dans ce marché croissant, dominé par le transporteur Indigo.
Air India vise aussi l'international, où la concurrence, préviennent les experts, sera encore plus rude. Pour cela, une grande flotte n’est pas suffisante, il faudra rivaliser en termes de service et de réputation, notamment face aux grands transporteurs du Golfe.
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C’est une bonne nouvelle pour les constructeurs américains Boeing et General Electrics qui ont vu une commande de 200 appareils confirmée ce vendredi, après d’intenses négociations. Airbus devrait livrer 230 avions A320 et A350, mais le contrat n’a pas encore été officialisé.
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