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Assaut sur le Capitole aux États-Unis: une réforme électorale pour éviter un nouveau chaos

Cette question tourmente les responsables politiques démocrates alors que beaucoup de dirigeants conservateurs contestent toujours l'élection du président Joe Biden. Les élus démocrates de la Chambre des représentants viennent de voter un texte qui modifie la procédure de certification des résultats présidentiels, une loi vieille de 135 ans.

Les démocrates veulent éviter le chaos du 6 janvier 2021, lorsque des milliers de partisans du président Donald Trump s'étaient rués sur le Capitole. Ils avaient voulu forcer le vice-président Mike Pence à modifier le résultat de l'élection. Selon la Constitution, le vice-président, en tant que chef du Sénat, préside la cérémonie au cours de laquelle les voix recueillies auprès des membres du collège électoral de chaque État sont comptées.

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Même si le vice-président, d'après la loi en vigueur, ne peut pas formellement intervenir dans ce processus, le nouveau texte précise que son rôle sera alors purement symbolique. Autre nouveauté : pour contester le comptage électoral dans un État, il faudra désormais le vote d'un tiers du Sénat et de la Chambre des représentants. Jusqu'à présent, le vote d'un seul élu de chaque chambre suffit pour mettre en doute une procédure électorale locale.

Selon la députée républicaine Liz Cheney, une farouche adversaire de Donald Trump, ce projet de loi « empêchera le Congrès de choisir lui-même le président de manière illégale ». Liz Cheney est l'une des rares républicaines à avoir voté en faveur du texte, adopté grâce à la majorité démocrate. Un projet de loi concurrent est également en débat au Sénat, il est moins contraignant et aura un peu plus de chances d'aboutir. Mais de toute façon, un vote n'est pas attendu avant les élections de mi-mandat en novembre prochain. 

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