La président de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne avait été arrêtée le 22 août 2022 pour « entente avec les agents d’une puissance étrangère », suite à ses déclarations sur l’affaire des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali.
Avec notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne
Pulchérie Gbalet est sortie de la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan vers 19h. Elle est en lieu sûr et a pu voir sa famille, indique son entourage. Après sept demandes de remise en liberté provisoires rejetées par la justice, ses avocats ont fait appel de cette décision. La chambre d’instruction a répondu à cette requête, en ordonnant ce vendredi sa remise en liberté.
Libre, Pulchérie Gbalet n’est pour autant pas totalement fixée sur son avenir judiciaire. Elle ignore encore les détails de sa remise en liberté. Elle devrait en savoir davantage en début de semaine lors d’une audition avec un juge d’instruction.
Depuis la libération, début janvier, des militaires détenus au Mali, plusieurs voix de l’opposition s’étaient élevées pour réclamer la remise en liberté de Pulchérie Gbalet. À l’image de l’ancien président Henri Konan Bédié, qui dans ses vœux du Nouvel An, a « invité le gouvernement à créer les conditions pour sa libération sans délai ».
