L'ex-numéro un de l'immobilier en Chine, Evergrande, se débat pour alléger sa dette colossale. L’entreprise a encore vendu un terrain qu'elle possédait à Shenzhen, au sud de la Chine, pour un milliard de dollars.
Étranglée par une dette de quelque 300 milliards de dollars, Evergrande est désormais contraint de vendre des terrains sur lesquels le groupe comptait construire. Ce terrain de 10 377 m² avait été réservé pour son siège à Shenzhen, tentaculaire centre technologique voisin de Hong Kong. Il a été vendu à un promoteur immobilier local.
Déjà début novembre, l’entreprise avait vendu pour 637 millions de dollars un terrain dans la banlieue de Hong Kong où elle comptait développer un complexe de villas de luxe.
Comme d’autres promoteurs immobiliers en Chine, Evergrande lutte pour sa survie. Le secteur est en pleine crise depuis que les autorités chinoises ont décidé de resserrer l’accès aux crédits à partir de 2020.
Mesures de soutien
Les mesures sanitaires liées au Covid-19 ont pénalisé l’activité et n’ont fait que fragiliser le secteur. Conséquences : plusieurs entreprises immobilières sont aujourd'hui au bord de la faillite. Une situation embarrassante pour le pouvoir d'autant que l'immobilier et la construction pèsent un quart du PIB chinois.
Pour relancer l’activité, le régime chinois a pris plusieurs mesures comme le soutien au crédit pour les groupes sains financièrement et l'accès aux liquidités pour leur permettre d'achever des chantiers en cours. Il a également prolongé les échéances pour les promoteurs criblés de dettes, comme Evergrande.
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