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Espagne: les sympathisants de Vox manifestent à Madrid

Ce dimanche 27 novembre à Madrid, le parti d'ultradroite Vox, troisième force parlementaire, s'est manifesté sur la place Christophe Colomb afin de faire entendre sa colère contre le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez. Quelques milliers de sympathisants y ont assisté. Le chef de file Santiago Abascal a clamé que la politique de Pedro Sanchez représente la trahison, la ruine et la misère de l'Espagne.

Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau

Au milieu d'une armée de drapeaux espagnols sang et or, un immense slogan apparaît au beau milieu de la place Colomb : « Pedro Sanchez, en prison ».

Un message qui résume bien le sentiment de colère qui traverse tous les manifestants qui se sont déplacés en ce jour ensoleillé. L'exécutif socialiste serait le responsable de tous les maux : la pauvreté croissante, la crise énergétique, la réduction de peine pour les délinquants sexuels, la supposée liberté extrême accordée aux transsexuels.

« C'est la goutte qui a fait déborder le vase »

José Ramon, 76 ans, fait partie de ces gens en colère et a répondu à l'appel du parti d'ultradroite Vox. « La raison principale, ce sont les plans que le gouvernement est en train de mettre à exécution comme les sorties de prison de délinquants... Quant aux putschistes, ils leur ont enlevé toutes les peines, ils vont même les indemniser. Le gouvernement n'a aucune vision. Sa seule idée, c'est de faire des concessions pour qu'eux, les socialistes, restent au pouvoir », s'indigne-t-il.

Récemment, le gouvernement Sanchez a fait disparaître du Code pénal, par décret, le délit de sédition, un des chefs d'accusation pour neuf dirigeants séparatistes catalans incarcérés et aujourd'hui mis en liberté. « C'est la goutte qui a fait déborder le vase », déclare Marie Carmen, une fonctionnaire folle de rage. « Ce n'est pas possible de légiférer sans compter sur le Parlement, l'opposition, sur rien », ajoute-t-elle.

Au micro, le leader Santiago Abascal réclame des élections anticipées, mais il y a bien peu de chances qu'il soit entendu.

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