Les adhérents d’Europe Écologie-Les Verts étaient appelés aux urnes ce samedi 26 novembre pour choisir qui dirigera le parti pour les trois prochaines années. Et c’est le choix de la stabilité qui a primé.
Avec près de 47% des voix accordés à la motion de la direction sortante, les militants d’EELV ont décidé de voir le verre à moitié plein : le parti a gagné du terrain ces dernières années, avec des élections européennes et municipales réussies et une union de la gauche qui a signé le retour des écologistes à l’Assemblée nationale. Oubliée donc la sortie de route de la présidentielle, qui semble surtout peser sur les épaules de Yannick Jadot dont la liste arrive très loin derrière.
Avec ce score, les adhérents offrent une confortable marge de manœuvre à la tête de liste Marine Tondelier, promise au poste de secrétaire nationale, tout en l’obligeant à nouer des alliances d’ici le congrès du 10 décembre pour mener les réformes promises, en particulier la montée en puissance du parti.
Quid de Sandrine Rousseau ?
Ils clarifient également la position d’Europe Écologie-Les Verts concernant Sandrine Rousseau. La très médiatique députée voit la motion qu’elle soutenait arriver certes en 3e position mais sans perspective de pouvoir peser sur la ligne du parti. Les mains resteront tendues, promet-on au sein de la direction, si Sandrine Rousseau accepte de modérer ses déclarations souvent tonitruantes. Pas de départ en vue en tout cas pour le camp Rousseau qui dit vouloir continuer à construire au sein du mouvement.
