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Haïti: la grève des transports transforme Port-au-Prince en ville morte

L’appel à la grève lancé par des syndicats du transport en commun pour protester contre l’augmentation du prix de l’essence est entrée ce mercredi 28 septembre dans sa troisième et dernière journée. Le mouvement a été largement suivi dans la capitale haïtienne où toutes les activités sont paralysées depuis lundi.

Avec notre correspondante à Port-au-Prince, Marie André Bélange

Des rues désertes, pas de transports en commun… Commerces, institutions privées et publiques gardent encore leurs portes fermées ce mercredi 28 septembre pour la troisième journée d’affilée. Quelques rares véhicules particuliers circulaient sur certains axes routiers. L’appel à la grève de 72 heures lancé par le syndicat des transporteurs a eu l’effet escompté à Port-au-Prince où les kidnappeurs ont repris du service depuis le week-end dernier.

Vague d'enlèvements

Plusieurs cas d’enlèvements ont été signalés ces derniers jours dans la capitale haïtienne. Parmi les victimes figurent trois employés du ministère de l’Éducation nationale et un cadre de l’institution, le directeur général de l'Office national de partenariat en éducation, Hervé Boursiquot. Il a été kidnappé sur la route de Frères, commune de Pétion-Ville, en banlieue de Port-au-Prince.

Alors que le pays est en grève, un ouvrier a été tué lundi sur son lieu de travail lors d’affrontements entre la police et des bandits issus de Simon Pelé, quartier situé au nord de la capitale haïtienne. La victime, sourde, est un gardien d’une usine textile. Il a été atteint de plusieurs projectiles dans le dos avant de décéder peu après à l’hôpital où il avait été admis.

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