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La vice-présidente américaine Kamala Harris visite Séoul au lendemain des tirs de Pyongyang

La vice-présidente des États-Unis Kamala Harris est arrivée Corée du Sud pour une visite jeudi 29 septembre, après avoir assisté aux funérailles de l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe. Après une rencontre avec le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, elle doit se rendre dans la zone démilitarisée séparant les deux Corées. Le contexte sécuritaire reste tendu, Pyongyang ayant tiré deux missiles de courte portée mercredi, quelques heures à peine avant l’atterrissage de Kamala Harris.

Avec notre correspondant à Séoul, Nicolas Rocca

L’alliance avec la Corée du Sud, est « la clé de voûte de la sécurité et de la prospérité » dans la péninsule coréenne. Une déclaration de la Vice-Présidente des États-Unis lors de sa rencontre avec le chef d’État sud-coréen Yoon Suk-yeol qui résume bien l’enjeu de son escale à Séoul.

Au menu de sa visite éclair, les dossiers économiques avec notamment l’inquiétude sud-coréenne de voir ses constructeurs automobiles désavantagés par la loi anti-inflation américaine. Mais du fait du contexte sécuritaire et de la décision de Kamala Harris de faire un détour par la zone démilitarisée à la frontière entre les deux Corées, les questions de défense vont dominer la visite.

L’objectif selon Washington est de réaffirmer sa volonté de défendre ses partenaires dans la région, une semaine après l’arrivée d’un porte-avions à propulsion nucléaire américain en Corée du Sud, dans le cadre des exercices militaires conjoints entre les deux alliés et le Japon.

Ces entrainements déplaisent à Pyongyang qui, a déjà fait connaître son désaccord en tirant plusieurs salves de missiles cette semaine. Les services de renseignements sud-coréens ont estimé ce jeudi que le tant annoncé septième essai nucléaire du régime pourrait avoir lieu entre le 16 octobre et le 7 novembre : soit entre le congrès du Parti communiste chinois et les élections de mi-mandat aux États-Unis.

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