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Le groupe Bolloré veut se relancer dans les batteries pour voitures électriques

Le groupe Bolloré, ancien opérateur d'Autolib, des voitures en auto-partage mises à disposition des particuliers, se relance dans le secteur des batteries pour voitures électriques. Il veut devenir le leader mondial des batteries solides pour le marché automobile particulier, grâce à des batteries nouvelle génération, plus rentables à produire et meilleures pour l'environnement. 

Si les voitures électriques sont majoritairement équipées de batterie lithium-ion, Vincent Bolloré mise sur ses batteries dites solides, qui marchent au Lithium Métal Polymère (LMP) et qui selon le groupe sont plus performantes. Faciles à fabriquer elles ne requièrent plus l'utilisation de cobalt ou de nickel, elles offrent une meilleure autonomie, résistent aux fortes températures et sont recyclables. Seule contrainte : pour fonctionner, elles doivent être maintenues à 60 degrés. 

Si ces batteries qui équipent déjà des bus ne posent pas de problème car ils roulent sans discontinuer et se rechargent le soir au dépôt, c'est plus compliqué pour les voitures des particuliers qui ne roulent que par intermittence.

Usines géantes

Pour conquérir le marché des véhicules de tourisme, Bolloré s'appuie sur son usine bretonne Blue Solutions, pionnière dans la batterie solide. Par ailleurs, le groupe annonce le recrutement de 70 ingénieurs et un partenariat avec la société canadienne Li-Metal, en pointe sur les batteries dernière génération.

Avec un budget de 145 millions d'euros pour la recherche et le développement sur les trois prochaines années, Vincent Bolloré veut démarrer sa production en série en 2026, puis monter en puissance deux ans plus tard. Quant aux usines géantes pour produire ces batteries, elles nécessiteront un investissement de quatre à six milliards d'euros pour lesquelles Bolloré cherchera des partenaires.

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