Niger
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Les rencontres diplomatiques se multiplient autour de la crise dans l'est de la RDC

Après le Conseil de sécurité de l'ONU, une délégation du Conseil paix et sécurité de l’Union africaine s’est rendue dans l’est de la RDC, toujours en proie aux violences. L'objectif : observer l’application sur le terrain du plan de sortie de crise imaginé lors du dernier sommet de l'UA. Un plan mis à mal puisque le cessez-le-feu qui devait entrer en vigueur le 7 mars n’a pas été respecté.

Les missions diplomatiques se succèdent en République démocratique du Congo. Après le Conseil de sécurité des Nations unies, c’est une délégation du Conseil paix et sécurité de l’Union africaine qui s’est rendue dans l’est de la RDC, en proie à d’importantes violences liées notamment au conflit contre les rebelles du M23, mais aussi à Kinshasa, la capitale, le 22 mars dernier. Elle y a rencontré les autorités militaires, des représentants de la Monusco, la mission onusienne, et de la force est-africaine, avant de s’entretenir avec le président Tshisekedi.

Si la délégation du Conseil paix et sécurité de l’UA a pu constater à Goma que les combats avaient baissé en intensité ces derniers jours, ils ont aussi pu se rendre compte que la concrétisation du dernier plan de la région est-africaine concernant le conflit avec le M23 était bien compromise. En effet, d’ici le 30 mars, c’est-à-dire dans moins d’une semaine, les rebelles doivent s’être retirés de l’ensemble des localités conquises ces derniers mois et s’être repliés dans plusieurs lieux de cantonnement sous l’observation des troupes de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC).

Réunion à Bujumbura

Mais sur le terrain, cette prochaine échéance semble difficile à tenir. Certes, la force est-africaine a annoncé ces dernières heures avoir récupéré des positions autour de Saké et sur la route menant à Kitchanga, mais les rebelles contrôlent encore une partie du Nord-Kivu. Selon des sources humanitaires et sécuritaires contactées dans la région, ils restent notamment visibles dans le territoire de Rutshuru tout comme dans celui voisin du Masisi. Des sources qui témoignent de la présence du M23 aussi dans des zones où ils sont censés s’être déjà repliés.

Cette situation est, en tous les cas, examinée attentivement en cette fin de semaine à Bujumbura. En effet, les chefs d’état-major des pays de l’EAC sont actuellement réunis au Burundi pour faire un point d’étape sur cette crise. Au même moment, le général Kaputa, commandant adjoint de la force, vient d’annoncer l’arrivée et le déploiement dans le Rutshuru des troupes ougandaises avant la fin du mois de mars.

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