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Postes de police chinois illégaux à l'étranger: les nouvelles données d'une ONG

L'ONG Safeguard Defenders s'apprête à publier lundi 5 décembre de nouvelles révélations sur les postes de police clandestins et illégaux ouverts par la Chine à l'étranger. Il y en aurait une centaine à travers le monde, dont plusieurs en France. C'est deux fois plus que lors du dernier rapport publié par l'organisation en septembre.

Pékin se servirait de ces espaces pour surveiller et mettre la pression sur ses ressortissants vivant à l'étranger. Les accusations ne sont pas nouvelles, mais elles témoignent de l'ampleur du réseau tentaculaire du régime communiste.

La Chine aurait ouvert plus 100 postes de polices clandestins et illégaux à travers la planète. D'après Safeguard Defenders, Pékin utilise ces postes pour mettre sous pression et intimider les dissidents chinois vivant à l'étranger.

Toujours selon l'ONG, la Chine aurait ouvert plusieurs commissariats de ce type sur le territoire français et un ressortissant chinois aurait été contraint de retourner en Chine par des agents sous couverture, depuis une station située dans la banlieue parisienne.

Le pouvoir chinois, de son côté, réfute de telles accusations. Selon Pékin, ces postes apportent une aide consulaire à leurs ressortissants, à la suite notamment de la pandémie de coronavirus et la fermeture des frontières chinoises.

Le rapport doit être publié alors que la Chine a connu des semaines mouvementées, avec des vagues de protestations inédites contre les restrictions sanitaires en place depuis près de trois ans. Des manifestations qui ont également trouvé écho à l'étranger, sous l'impulsion de la diaspora chinoise.

►À relire : La Chine aurait ouvert des commissariats de police clandestins dans l'Union européenne