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Pour Pyongyang, la situation dans la péninsule coréenne est à «l’extrême limite de la ligne rouge»

Les exercices conjoints entre Corée du Sud et États-Unis ont poussé la situation à « l’extrême limite de la ligne rouge ». Une déclaration signée du ministère des Affaires étrangères nord-coréens ce jeudi 2 février qui est une réponse directe aux propos tenus par le chef du Pentagone, en déplacement à Séoul plus tôt cette semaine. Ce dernier a évoqué, entre autre, l’intensification des exercices militaires, et des simulations de réponse nucléaire à une utilisation de la bombe atomique par Pyongyang. 

Avec notre correspondant à Séoul, Nicolas Rocca

Venu en Corée du Sud pour rassurer son allié du soutien des États-Unis, Lloyd Austin, le secrétaire américain à la Défense aura en tout cas réussi à faire réagir la Corée du Nord. Pyongyang assure n’avoir aucune intention de discuter tant que Washington poursuit « sa politique hostile ».

Extension des exercices

Si la Maison Blanche a renouvelé son invitation au dialogue, la rencontre, mardi, entre les ministres de la Défense américain et sud-coréen a confirmé la stratégie offensive des deux pays. Extension des exercices militaires conjoints, déploiement de nouveaux moyens stratégiques et confirmation de la tenue en février d’exercices de simulation d’utilisation d’armes nucléaires. Les deux alliés ont également fait voler des avions de chasse et des bombardiers ce mercredi 1er février.

Menace directe

Autant d’actes et de mots qui visent à convaincre l’opinion publique et une partie de la classe politique de la solidité de l’alliance entre Séoul et Washington alors que l’idée d’un programme nucléaire sud-coréen est de plus en plus populaire.  Mais au nord du 38e parallèle tout cela est vécu comme une menace directe. Pyongyang assure que ces « manœuvres militaires de confrontation et d’actes hostiles » pourraient transformer la péninsule en « une zone de guerre plus critique ». 

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