L'aide internationale a commencé à arriver, ce mardi 7 février en Turquie, où un deuil national a été décrété pour sept jours. Le bilan humain du terrible séisme ne cesse de s'alourdir. La Turquie dénombre déjà 5 434 morts, tandis qu'en Syrie, 1 872 morts ont été recensés. Soit un total provisoire déjà tragique, 7 306 décès. Parmi les destructions : le port d'Iskenderun, sur la Méditerranée.
Le port d'Iskenderun, situé à une centaine de kilomètres de l'épicentre du séisme, est devenu un paysage de désolation.
Sur les images prises par les drones et qui circulent sur Twitter, le bitume est fendu, des milliers de conteneurs sont renversés, et surtout, des centaines d'autres continuent d'être la proie des flammes.
Ils ont pris feu après une nouvelle secousse ce mardi en début d'après-midi. Peut-être, selon certains experts, en raison de la présence d'hydrocarbures.
Un énorme panache noir dominait toujours le terminal mardi soir. Les secours, freinés par ses obstacles métalliques, peinent à atteindre les flammes avec leurs lances à incendie.
Le groupe turc Limak, qui gère cet important terminal à conteneurs en Méditerranée, a en conséquence décidé sa fermeture et les opérateurs internationaux lui ont emboîté le pas.
L'armateur danois Maersk et l'Allemand Hapag Lloyd ont annoncé la mise en place de routes alternatives vers l'Égypte, ou vers l'autre grand port turc de Mersin.
De fait, Iskenderun était surtout important pour le marché intérieur turc, moins pour les échanges régionaux et internationaux.
Les autorités maritimes turques se sont empressés d'affirmer, après la première secousse lundi, que les ports alternatifs à Iskenderun étaient opérationnels.
►Écouter aussi : Séisme en Turquie et en Syrie : l'urgence absolue
