Niger
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Syrie: deux tirs de roquettes d'origine inconnue visent une base américaine

Le commandement militaire américain au Moyen-Orient a fait état samedi 26 novembre de deux tirs de roquettes ciblant une de leurs bases dans le nord-est de la Syrie. L'origine des tirs est encore inconnue, mais une offensive turque contre les forces kurdes, qui contrôlent la zone, est en cours dans la région depuis une semaine.

Les positions américaines dans le nord-est de la Syrie sont de nouveau touchées. Il y a quatre jours, une frappe turque avait mis en danger les forces américaines. Ces dernières étaient postées dans une base conjointe avec les Forces démocratiques syriennes (FDS) à majorité kurde. Vendredi soir, deux tirs ont visé la base américaine d'al-Chaddadeh sans faire de victime ni de dégât. Les forces d'Ankara pourraient à nouveau en être à l'origine.

Mais il y a dix jours, l'armée américaine avait rapporté une attaque à la roquette contre une base de la coalition près du plus grand champ pétrolifère de Syrie. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, cette attaque venait cette fois de milices pro-iraniennes. 

À lire aussi : La Turquie mène l'opération «Griffe épée» contre les Kurdes dans le nord de l’Irak et de la Syrie

La crainte d'une opération terrestre imminente

Les forces américaines ont maintenu leur présence a minima dans le nord-est syrien où ils ont combattu l'organisation État islamique aux côtés des forces kurdes. Ces mêmes forces kurdes sont aujourd'hui visées par la Turquie car assimilées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qu'elle considère comme organisation terroriste. L'offensive turque s'est restreinte aux voies aériennes pour l'instant, mais sur place, on craint une opération terrestre imminente si Ankara arrivait à obtenir le feu vert des deux grands acteurs locaux : la Russie ou les États-Unis.

La Turquie dit être décidée à sécuriser sa frontière, affirmant que l'attentat ayant fait six morts et 81 blessés au cœur d'Istanbul le 13 novembre a été commandité de Kobané, dans le nord de la Syrie, ce que les Kurdes ont démenti.