Au moins trois morts et six blessés dimanche 29 janvier dans des bombardements russes sur Kherson, dans le sud de l'Ukraine. Plus à l’est, dans la région de Zaporijjia, dans une zone sous contrôle russe, les responsables locaux indiquent que quatre personnes ont été tuées par une frappe ukrainienne sur un pont de chemin de fer. Si sur le front du sud-est, Russes et Ukrainiens se livrent à une guerre d’usure, dans le Donbass, en revanche, les combats restent intenses, avec désormais deux points chauds.
Les villes de Bakhmout et Vougledar subissent « des attaques russes constantes », selon le président Zelensky.
Située plus au sud, la ville minière de Vougledar fait l’objet de combats acharnés. Le chef de la République séparatiste de Donetsk, Denis Pouchiline, affirme que l’armée russe y a progressé et qu’elle s’est même installée dans la partie est de la ville. Un porte-parole de l'armée ukrainienne, Ievguen Ierine, assure, de son côté, que les attaques russes dans la zone ont échoué.
Autre point chaud, à 150 km plus au nord, la ville de Bakhmout, que l'armée russe cherche à prendre depuis plus de six mois. Denis Pouchiline estime qu’il est « trop tôt » pour évoquer un encerclement de la ville par les troupes russes.
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Duels d’artillerie autour du Dniepr
Le Kremlin insiste sur le fait que le Donbass doit être libéré, tout comme les régions de Zaporijjia et Kherson qu’il a annexées à l’automne.
Dans ces deux régions méridionales, les combats sont moins rapprochés, mais les deux armées se livrent à des duels d’artillerie de part et d’autre du Dniepr. Depuis qu’ils se sont retirés de la ville de Kherson, les soldats russes contrôlent la rive gauche du fleuve. Certains villages se retrouvent sous les feux nourris, de tirs d’obus ou de snipers, selon la largeur du fleuve, faisant régulièrement des victimes civiles.
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