Les députés reprennent ce lundi 3 octobre le chemin de l'hémicycle où les séances publiques font leur retour. Une rentrée parlementaire avec l'assurance chômage et le budget au menu et le dossier sensible des retraites en toile de fond.
49'3, dissolution... ce sont ces mots qui vont résonner dans les oreilles des députés au moment d'aller reprendre leur place dans l'hémicycle comme des menaces qui donnent le ton d'une session qui s'ouvre avec la réforme des retraites en ligne de mire.
Avertissements en provenance directe de l'Élysée à des oppositions qui promettent de mener la vie dure au gouvernement et à sa majorité relative. Mais aussi aux députés de ladite majorité tentés de trop vouloir faire entendre leur petite musique.
Cette rentrée, c'est le moment de vérité, de mise à l'épreuve de la capacité à trouver des compromis pour faire passer les textes. Et pas des moindres, puisque après l'assurance chômage, très vite, c'est du budget dont il va être question dans l'hémicycle.
Le test par excellence, celui sur lequel l'exécutif a prévenu : si ça bloque, il utilisera son joker, le 49'3 pour échapper au vote, quitte à s'exposer à une motion de censure... qui, si elle était votée, provoquerait une dissolution, dixit Emmanuel Macron. Ce qui fait dire à un député marcheur, pragmatique : « La voie de passage, c'est l'abstention » des députés Les Républicains, censés représenter l'opposition constructive.
► À lire aussi Retraites: pourquoi Emmanuel Macron met surtout la pression sur LR?
