Au Yémen, les rebelles houthis et le gouvernement n'ont pas réussi à trouver un accord qui permette de prolonger la trêve en vigueur depuis six mois. Une impasse politique qui laisse craindre une reprise des violences. L'ONU dit continuer à négocier.
L'émissaire de l'ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, regrette le non-renouvellement de la trêve et promet des « efforts acharnés » pour la raviver. « Je continuerai à travailler avec les deux parties pour essayer de trouver des solutions », a-t-il assuré dans un communiqué publié dimanche 2 octobre.
Le diplomate suédois dit avoir soumis aux belligérants une proposition visant à prolonger la trêve pour une période de six mois supplémentaires comportant de « nouveaux éléments ».
Depuis le 2 avril, le Yémen vit au rythme de trêves temporaires de deux mois, renouvelées à deux reprises. La dernière en date s'est terminée le 2 octobre. Des accrochages sporadiques dans le sud-ouest du pays ont d'ailleurs été signalés par des sources militaires à l'AFP.
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Une crise humanitaire qui perdure
La cessation relative des violences, et notamment des bombardements, a apaisé quelque peu la vie des Yéménites, confrontés à l'une des pires crises humanitaires au monde. Une situation proche d'une famine à grande échelle est en effet constatée sur place.
Le pays est ravagé depuis 2014 par un conflit qui oppose les rebelles Houthis, proches de l'Iran, aux forces gouvernementales, appuyées par une coalition militaire menée par l'Arabie saoudite.
(Avec AFP)
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