Sur les antennes de la radio nationale, le chargé de mission de la Confédération Africaine de Pétanque Christian De-Souza, a fait l’état des lieux de l’organisation du Championnat du Monde de Pétanque qui aura lieu à Cotonou. Ce sera du 8 au 17 Septembre 2023 au pied de la statue de l’Amazone.
A en croire Christian De-Souza, il n’y a pas à craindre. Les préparatifs vont bon train quoique rien ne se voie dans la ville. "À moins de deux mois de l’événement, nous ne voyons rien car nous nous attendions à voir de l’ébullition sociale autour de l’évènement comme ça a été fait dans d’autres pays que nous. Certainement le ministère des sports va probablement venir nous dire peut être, vous ne voyez rien pour le moment, mais attendez-vous à voir plein les yeux à partir de tel jour car c’est sa mission.", a-t-il tenu d’abord à rassurer.
Il a par la suite abordé quelques points des préparatifs. Tout d’abord celui concernant la cérémonie d’ouverture : "La cérémonie d’ouverture, c’est un des temps majeurs de l’organisation d’une compétition telle le championnat du monde. C’est le premier grand défi, le nombre de drapeau, tout ce qu’il faut on doit les voir. Chaque pays est représenté par au moins deux drapeaux, nous avons une sous-commission confiée au ministère des affaires étrangères qui doit à l’œuvre pour pouvoir remplir ça. L’intérieur, l’extérieur jusqu’au parking des lieux, il y a des normes qui nous sont imposées. Donc, il faudrait mieux qu’on commence par sérieusement travailler pour ne pas se laisser surprendre. La cérémonie de sacre et la cérémonie d’ouverture, sont des moments où le monde entier nous attend et les pays se battent pour pouvoir relayer l’événement par des chaînes internationales.", s’explique Christian De-Souza.
Et il va conclure avec les questions liées à la sécurité, logistique, transport, hébergement et restauration. "En ce qui concerne la sécurité, il y a un dispositif qui est exigé jusqu’à la santé où l’anti-dopage est devenu le défi majeur parce qu’on ne peut pas avoir des champions du monde dopés. Il y a un matériel qu’il faut commander à la matière et il y a d’autres matériels qu’il faut commander nécessairement en ce qui concerne les matériels de compétition. Le transport et l’hébergement des participants, il faut l’assurer mais la restauration est un défi majeur. Si vous recevez des gens et que après avoir mangé, il y a la diarrhée et consorts, vous voyez l’opprobre qui peut être jeté contre notre pays ? Donc à ce niveau, il faut des nutritionnistes, des diététiciens et autres de la restauration qui doivent accompagner puisque je ne suis pas sûr que dans les hôtels même au Bénin, on a des gens de ce profil là en ce qui concerne la restauration.", exhorte Christian De-Souza.
Espérons donc que le Bénin réussisse l’organisation de cet évènement planétaire.
J.S
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel24 juillet 2023 par Ignace B. Fanou, Josué SOSSOU
