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Les deux filles du précédent patron de l’Auberge de Monceaux, à quelques kilomètres de Beauvais, ont pris en main, avec leurs compagnons passés à bonne école, la destinée de cet ancien relais de poste datant du XVIe siècle. Enchanteur.
La maison est encore signalée comme à l’époque des films en noir et blanc, sur des panneaux en lettres gothiques au bord de la D901. La surprise n’en est que meilleure: l’Auberge de Monceaux est en réalité un restaurant de son temps, posé au milieu de nulle part entre Saint-Omer-en-Chaussée et Troissereux (Oise). La maison, à un quart d’heure de Beauvais, existe depuis la nuit des temps, stratégiquement installée au XVIe siècle sur la route de la marée, l’axe Boulogne-sur-Mer-Paris. Jusqu’en février dernier, elle servait la (très bonne) cuisine traditionnelle, festival de la tête de veau et autres délices canailles, de Martial Ibert. Il se trouve que ses deux filles partagent leur vie avec des chefs: Manon, Tom, Marie et Valentin ont repris la maison et c’est peu dire qu’ils font swinguer l’ancien relais de poste.
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