Abordant les situations politiques en Afrique et au Tchad, il a souligné que l'Afrique et les Africains ont besoin de paix et de stabilité pour poursuivre leur développement, ce qui implique la fin du paternalisme occidental. Selon lui, au 3ème millénaire, aucune nation ne peut se permettre l'autarcie, et l'Afrique a besoin d'un partenariat équitable et mutuellement bénéfique.
Natoï Allah Ringar a insisté sur le fait qu'il n'y a pas de sentiment anti-français en Afrique, mais plutôt une opposition à la politique rétrograde de la France, telle que perçue par la jeunesse africaine. Il a invité la France, en tant que partenaire traditionnel du Tchad, à s'adapter à cette nouvelle réalité.
Le président national du PIST a également exhorté le gouvernement à prendre des mesures concrètes pour organiser un référendum libre, transparent et démocratique, soulignant l'importance d'obtenir des résultats acceptés par tous grâce à une campagne de sensibilisation dynamique impliquant l'ensemble des forces vives de la nation, y compris les acteurs politiques.
Il a également demandé au gouvernement de transition d'accorder une subvention forfaitaire à tous les partis politiques légalement constitués, conformément à la loi du pays, et de verser les subventions dues aux partis déclarés éligibles par la Cour Suprême.
En conclusion, Natoï Allah Ringar a plaidé en faveur de la représentation des fédéralistes au sein du gouvernement de l'Union Nationale.