Badour Oumar
TchadInfos
La 2ᵉ Conférence africaine sur la réduction des risques liés à la santé a abordé ce jeudi 28 septembre, à Marrakech au Maroc le thème sur la sécurité alimentaire en Afrique et dans le monde : Stratégies de réduction des risques. Les éminents experts et les scientifiques ont passé au peigne fin les problématiques qui minent l’Afrique et le monde notamment la sécurité alimentaire.
L’Afrique compte environ 283 millions de personnes qui souffrent de la faim, et 20% de la population africaine qui ne mangent pas à leur faim. Ces données alarmantes montrent les difficultés que les pays africains connaissent pour assurer leur sécurité alimentaire. C’est pourquoi, la question sur la sécurité alimentaire et l’indépendance alimentaire en Afrique a été inscrite à l’ordre du jour, déclare Mohammed Sadiki, ministre marocain de l’Agriculture, des Pêches maritimes, du Développement rural et des Eaux et Forêts.
Ces dernières années, la guerre en Ukraine et la pandémie de Covid-19 ont impacté négativement l’Afrique. Les produits alimentaires importés en Afrique, notamment le blé, le lait et la farine, connaissent une hausse de prix vertigineuse.
Selon les panélistes, pour augmenter la production agricole et le rendement en termes de souveraineté alimentaire, les pays africains doivent s’investir davantage dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage pour relever le défi. L’Afrique est vachement riche avec une terre arable non négligeable. Elle est immense et qui a énormément des ressources naturelles. Sa jeunesse, selon les panélistes, est un atout si les conditions idoines leur sont préparées.
Selon les experts, l’Afrique doit parler de sa souveraineté alimentaire et non de la sécurité alimentaire. Pour faire face à défi, l’Afrique doit proposer des pistes de solutions. Par exemple revenir sur l’ancien système. De créer un grenier qui sera géré par l’Union africaine, augmenter la productivité agricole, l’élevage et le contrôle au niveau de ses frontières sur la qualité des aliments importés.