Fin ce samedi 30 septembre 2023 à Grand-Popo au Bénin de la Xe édition de la Coupe d’Afrique des nations de maracana, l’autre football qui se joue à six joueurs, sans gardien avec des poteaux de handball. La Côte d’Ivoire en séniors et le Mali en super séniors sont les vainqueurs de la compétition. En marge de l'évènement, les organisateurs ont mobilisé les jeunes pour leur parler des dangers de l’immigration clandestine. La Fédération internationale leur propose d’entrer dans l’économie du sport.
Avec notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan
Au stade, dans le grand hôtel de Grand-Popo qui a servi de quartier général pour le tournoi et sur les médias locaux, les organisateurs ont présenté aux jeunes les risques de l’immigration clandestine. Régulièrement, le message a pris des allures de coup de gueule.
« La cible du maracana, c’est la jeunesse africaine surtout, à qui nous disons que leur bonheur se trouve chez eux-mêmes, insiste colonel Bleu Charlemagne, président de la Fédération internationale de maracana. Entre 5 et 15 000 euros d’économie pour aller donner à des passeurs, c’est aberrant. Avec 1 500 sinon même 300 euros on peut monter une petite affaire en Afrique qui demain peut vous permettre de fonder une famille dont vous vous occupez sainement ? »
L’Ivoirien fait une proposition aux jeunes, La fédération qu’il dirige est prête à céder gratuitement la franchise de sa marque d’équipements sportifs. « Tous ceux qui voudraient avoir des maillots, des chaussures, des shorts à vendre nous allons leur donner la franchise gratuitement. »
Réactions de quelques jeunes rencontrés à Grand popo et à Cotonou : « Pourquoi pas, pourquoi pas, c’est rémunéré non ? J’adhère. Au lieu de risquer ma vie j’aimerais bien adhérer pour travailler avec eux. »
Les présidents de fédérations nationales ont pour mission de poursuivre la campagne une fois rentrés. Première évaluation en Cote d’ivoire, en septembre 2024, à l’occasion de la première coupe du monde de maracana.
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