En Grèce, la série noire des catastrophes naturelles se poursuit. Après les incendies de l’été, puis les inondations causées par la tempête Daniel début septembre, de nouvelles inondations ont à nouveau frappé le pays, après le passage d’une nouvelle tempête baptisée Elias. Depuis mercredi, plus de 250 personnes ont été secourues par les pompiers, épaulés par l'armée.
Avec notre correspondant à Athènes, Joël Bronner
À l’arrivée de la tempête Elias mercredi 27 septembre, la Grèce commençait tout juste à se remettre des conséquences de la tempête Daniel, à l’origine de la mort de 17 personnes et de l’inondation de la plaine agricole de la Thessalie. Les autorités grecques viennent d'ailleurs d’annoncer qu’elles estiment à au moins 600 millions d’euros les travaux de réparations des infrastructures endommagées par Daniel.
Dans ce contexte, le passage de la tempête Elias, cette semaine, charrie une étrange impression de déjà-vu avec ses rivières en crues, ses glissements de terrain, ses barrages endommagés, ses routes et ses maisons inondées…
Une répétition notamment illustrée par la ville portuaire de Volos, au pied du mont Pélion, où le nettoyage des dégâts causés par la tempête précédente venait tout juste de s’achever. Deux cours d’eau y sont actuellement en crue et le principal hôpital de la ville, proche de la mer, a par exemple été inondé, mais hors des zones d’accueil des patients.
Le mauvais temps a aussi été à l’origine du crash d’un hélicoptère privé jeudi matin, au large de l’île grecque d’Eubée. Deux personnes se trouvaient alors à son bord.
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