Le Royaume-Uni est l’un des pays les plus affectés par la perte de biodiversité au monde. C’est la conclusion d’un rapport publié ce jeudi 28 septembre par une coalition d’ONG et de chercheurs spécialisés dans la conservation. Le nombre d’espèces présentes au Royaume-Uni et dans les territoires britanniques a diminué de 20% en 50 ans.
Le sol britannique a perdu une espèce sur cinq depuis 1970, selon la coalition State of Nature (état de la nature, en français) qui vient de publier son rapport 2023. Les chercheurs et les ONG, parmi lesquelles Greenpeace et les parcs nationaux, étudient l’évolution de plus d’un millier d’espèces. Parmi celles-ci, les insectes pollinisateurs, les oiseaux marins et la flore comptent parmi les organismes les plus durement touchés.
Cette érosion des écosystèmes à travers les territoires britanniques tient surtout à l’activité humaine, selon le rapport. L’agriculture et la pêche intensives, l’utilisation d’énergies fossile et autres détruisent les environnements et contribuent à l’intensification de certaines épizooties. Pire, sans changement de trajectoire, une espèce sur six pourrait devenir menacée d’extinction dans un futur proche.
En plus de réclamer plus de financements pour la protection de l’environnement, la coalition State of Nature met en lumière les pratiques qui fonctionnent, parmi lesquelles l’interdiction du chalutage au sud de l’Angleterre ou encore l’augmentation des zones de jachère et la re-végétalisation dans les régions agricoles permettent un rebond de la biodiversité notable.
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