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À la Une: au Pérou, le Congrès refuse pour la quatrième fois d’avancer la date des élections

Alors que le mouvement de contestation et les blocages se poursuivent, la présidente par intérim Dina Boluarte a une nouvelle fois exclu de démissionner. Elle a pointé du doigt une « minorité de la population », accusant de petits groupes de générer « le chaos » dans le pays. « Nous n'allons pas céder au chantage », a assuré la présidente, dont la photo s'affiche encore une fois à la Une de La Republica.

Hier, le Congrès a rejeté une nouvelle fois l'idée d'avancer la date des élections à décembre 2023. Les élections générales ont été avancées à 2024, au lieu de 2026, sous la pression des manifestants, qui souhaitent voir encore avancer cette date. Le parti de gauche, Peru Libre, qui était le parti du président Pedro Castillo (destitué début décembre dernier) et de Dina Boluarte, proposait aussi l'organisation d'un référendum pour ou contre l'élection d'une Assemblée constituante, précise El Comercio. Avec ce nouveau rejet, « Les parlementaires s'accrochent à leurs sièges », fustige ce vendredi en manchette le journal La Republica, classé à gauche.

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En Équateur, un référendum sur l’extradition des narcotrafiquants

Treize millions d’habitants sont appelés aux urnes ce dimanche, pour des élections municipales notamment, mais aussi un référendum. Huit questions seront posées aux électeurs par le gouvernement du président conservateur Guillermo Lasso, détaille El Universo. Parmi ces questions : encadrer beaucoup plus strictement la création des partis politique, réduire le nombre de parlementaires, ou encore créer de nouvelles mesures de protection de l’environnement.

Mais celle qui fait le plus réagir en Équateur est la proposition qui permettrait d'extrader vers les États-Unis des citoyens soupçonnés dans des affaires de crime organisé, en particulier de trafic de drogue. Dans le journal El Telegrafo, un éditorialiste appelle à voter « oui » à toutes les questions posées par le gouvernement, pour mettre fin dit-il « aux pièges de la Constitution actuelle, œuvre des partisans de [l'ancien président de gauche] Rafael Correa », envers qui cet éditorialiste ne trouve pas de mots assez durs.

Dans La Hora, plusieurs analystes dénoncent, eux, les relents populistes de la campagne, les insultes, le faible niveau des débats et la dangereuse déconnexion des élites politiques vis-à-vis des électeurs.

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Haïti : l'une des plus importantes usines textiles du pays va licencier 3 500 ouvriers

La mainmise des gangs sur le pays, et notamment le blocage pendant plusieurs mois l'an dernier du terminal pétrolier de Port-au-Prince par des groupes armés, ainsi que les grèves à répétition des douaniers ont entraîné des retards dans les importations, ce qui a paralysé à plusieurs reprises la production, explique Le National. Le sous-traitant coréen S&H a donc vu certaines commandes annulées par ses clients, au profit de ses concurrents dans les pays voisins, précise le journal.

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Au Brésil, Lula « certain » que Bolsonaro a « préparé le coup d’État »

Lors d’une interview jeudi soir à la télévision brésilienne, le président de gauche de retour au pouvoir depuis le 1er janvier, a accusé son prédécesseur d’extrême droite Jair Bolsonaro d'être derrière les émeutes du 8 janvier dernier contre le Congrès ou encore la Cour suprême à Brasilia. « Je le dis haut et fort : ce citoyen a préparé le coup d'État », a affirmé Lula.

Plus tôt dans la journée de jeudi, un sénateur a assuré que Jair Bolsonaro l'avait convoqué début décembre pour faire pression sur lui et lui demander de l'aider à empêcher le retour au pouvoir de Lula, en tentant, par exemple, d'éviter la certification de l'élection présidentielle remportée par l'ancien métallo de gauche fin octobre.

C'est ce que rapporte le journal Folha, mais le sénateur a rapidement changé sa version des faits, et a finalement assuré que lors de la réunion, le président sortant n'avait fait qu'écouter les propositions d'un député de son camp, précise le quotidien de Sao Paulo.

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